Depuis lundi, et son passage sur la chaîne Twitch de Zack Nani, pour l'émission Zack en roue libre, Samir Nasri fait beaucoup parler de lui. Et pour cause, comme à l'accoutumée, l'ancien de l'Olympique de Marseille n'a pas sa langue dans sa poche. Au cours de la discussion avec le créateur de contenu lyonnais, le consultant Canal+ s'est exprimé sur la relation peu cordiale qu'il entretient avec Didier Deschamps.
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Mauvaise impression dès le départ
Tout commence quand l'ex-capitaine de l'équipe de France prend les rênes des Bleus après Laurent Blanc. À ce moment-là, l'Euro 2012 vient de se terminer. La sélection tricolore est éliminée en quart-de-finale (2-0), par le futur vainqueur espagnol, ce qui scelle la collaboration avec l'actuel entraîneur de l'Olympique Lyonnais. En place chez le rival olympien, l'Olympique de Marseille, "Dédé" a sauté sur l'occasion pour revêtir la tunique nationale. C'est le début des ennuis pour Samir Nasri.
"Quand (Didier) Deschamps reprend la sélection en 2012, je suis suspendu trois matches. J'avais discuté avec lui pendant l'Euro. Mais quand suspension était terminée, je n'avais pas été sélectionné", explique-t-il. "Je suis titulaire à Manchester City, je fais un début de saison de fou, la moindre des choses, c'est : donne-moi un coup de fil et dis moi : 'Je ne te sélectionne pas pour telle ou telle raison'. Je ne joue pas à Orléans ou Quevilly, je joue à Manchester City, je suis titulaire, je joue le titre. Ne prends pas la facilité de dire : 'On a le même agent, et je vais faire passer le message'. Surtout que j'ai parlé avec toi durant l'Euro et que tu m'avais dit que je serai quelqu'un d'important", a poursuivi le natif de la cité phocéenne.
Nasri sur Deschamps : "Je ne l'apprécie pas en tant que personne"
Mais le clou du spectacle est deux après, au moment de traverser l'Atlantique et disputer la Coupe du Monde 2014. "Il m'a gâché mon rêve. Mon truc, c'était de jouer une Coupe du Monde. Au Brésil en plus, le pays du foot. J'avais fait une saison de fou furieux, je me disais que j'allais aller au Brésil et que j'allais plier la Coupe du Monde. J'y ai quand même cru. On venait d'être champions (avec Manchester City), j'avais marqué en finale (de League Cup) : je me suis dit 'il va me prendre'. C'est la Coupe du Monde, un Graal, le summum. Je voulais la jouer. Quand tu vois les joueurs qui y vont, là, j'ai pété les plombs. Quand j'ai vu les mecs qui y sont allés à ma place, je me suis dit : 'lui, il se fout vraiment de ma gueule'", a conté l'ancien Marseillais.
Aujourd'hui, de l'eau a coulé sous les ponts. Samir Nasri est passé à autre chose. "Je ne lui souhaite pas du mal, il a fait des choix. Demain, si je veux être entraîneur, ce truc-là va peut-être m'arriver. Je lui souhaite tout le bonheur du monde, je m'en fous. Juste ce n'est pas mon ami et je ne vais pas lui dire bonjour parce que je ne l'apprécie pas en tant que personne", a rajouté, pour conclure son propos, l'ancien magicien de l'Emirates Stadium.