Qu'il semble loin le temps où le Bayer Leverkusen verrouillait à double tour son diamant Moussa Diaby. En fin de contrat en juin 2025, le joueur formé au Paris Saint-Germain est conscient qu'il ne restera pas tout ce temps dans le club allemand. Désireux de trouver du temps de jeu régulier dans un club de plus haut standing qui joue régulièrement la Ligue des champions, Diaby veut accroitre ses chances de devenir un titulaire indiscutable en équipe de France. Pas sélectionné lors du dernier Mondial, il a pourtant fait partie de la liste de mars pour le dernier rassemblement de l'équipe de France. Afin de s'exposer plus facilement aux yeux de Didier Deschamps, il serait prêt à partir dès cet été pour un plus gros club.

Et si le Bayer Leverkusen n'était pas forcément chaud pour le laisser partir jusqu'à présent, le club allemand aurait changé d'avis. Au regard des concurrents sur le dossier, il ne fait aucun doute qu'il tirera un énorme bénéfice sur celui qui était arrivé pour seulement 15 millions d'euros et des bonus.

Moussa Diaby a l'Europe à ses pieds

Ce n'est plus un secret pour personne : Moussa Diaby fait partie de la short-list du Paris Saint-Germain, comme le rappelle le journal L'Equipe dans son édition de ce jeudi. Alors qu'il réalise une nouvelle saison spectaculaire (14 buts, 11 passes décisives), l'ancien Titi assumerait ses envies de départ. Toutefois, si le PSG est disposé à faire une offre cet été, il va devoir faire face à une rude concurrence. Pendant longtemps, l'AC Milan semblait tenir la corde, mais la Premier League est montée au créneau. De quoi larguer le club lombard concernant son futur salaire ? Newcastle, qui le suit depuis le rachat des Saoudiens, ne l'aurait toujours pas oublié. En outre, Arsenal garderait un œil sur lui.

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Moussa Diaby, joueur du Bayer Leverkusen (Icon Sport)

En clair, Paris va devoir lutter s'il tient absolument à rapatrier celui qu'il a formé et lancé dans le grand bain du monde professionnel. Le quotidien sportif français ajoute que le Bayer Leverkusen ne s'attend pas à des offres inférieures à 50 millions d'euros.