Dans le dur en club, Richarlison va profiter de cette fenêtre internationale pour se refaire une santé, comme ce fut par l'exemple le cas lors de la Coupe du monde. Au Qatar, l'avant-centre avait trouvé le chemin des filets à trois reprises. Après un doublé pour le premier du match Brésil, face à la Serbie, il avait activement participé au festival contre la Corée du Sud, à l'occasion des huitièmes de finale. En 42 sélections, l'ancien joueur d'Everton a été l'auteur de 20 buts pour son pays. Ces statistiques lui permettent de conserver une belle cote, au point d'être parfois cité au cœur de rumeurs flatteuses.
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En conférence de presse, l'attaquant de 26 ans a été invité à réagir à l'une de ces rumeurs, qui l'envoie en Espagne et au Real Madrid. "Bien sûr, chaque joueur voudrait porter le maillot du Real Madrid, le plus gros club du monde," a-t-il ainsi commencé. Un minium respectueux du club avec lequel il est sous contrat, l'intéressé a tout de même tenu à nuancer ses propos. "Mais j'ai un club, un contrat avec Tottenham et je dois aussi montrer pourquoi ils ont investi une grosse somme d'argent pour moi. C'était une mauvaise saison pour moi, également dû aux blessures que j'ai eues avec les Spurs. Mais c'est un rêve, oui, un rêve de chaque joueur de porter les couleurs du Real. Mais je dois encore montrer ce que je sais faire sous celui de Tottenham." Lucide, le natif de Nova Venécia sait parfaitement qu'il n'a pas encore brillé dans son deuxième club londonien après Watford.
Richarlison a encore tout à prouver à Tottenham
Recruté pour près de 58 millions d'euros l'été dernier, Richarlison a eu toutes les peines du monde à justifier son prix chez les Spurs. En début d'exercice, Antonio Conte prend particulièrement son temps avec lui. Après un mois d'août à débuter sur le banc, l'ancien de Fluminense est titulaire contre Fulham. Passeur décisif, il enchaîne dans le 11 quatre jours plus tard, dans le cadre du début de la Ligue des Champions. À Marseille, on se souvient tristement de ce match. Après une bonne première période, les Phocéens sont déstabilisés au retour des vestiaires par l'exclusion de Chancel Mbemba. Ils seront finalement punis en fin de match, par un doublé de l'attaquant brésilien. Dans le nord de Londres, on se dit alors que la recrue est enfin prête. L'emballement ne durera pas.
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Richarlison ne parvient pas à être décisif. Son temps de jeu rechute, avant qu'une blessure au mollet ne l'écarte des terrains un petit mois. Un premier pépin physique, puis un second à son retour du mondial. La suite est tout aussi laborieuse. Jamais Antonio Conte ne lui accordera pleinement sa confiance. Il en va de même pour Cristian Stellini. Il faut attendre l'arrivée de Ryan Mason sur le banc pour entrevoir une embellie. Celle-ci sera courte, très courte. Contre Liverpool, le 30 avril dernier, le Brésilien pense permettre aux siens de tenir le nul, après une réalisation de la tête. Il célèbre allégrement et dans la foulée, Diogo Jota écœure les Spurs. Comme un symbole d'une saison qui n'a jamais décollé pour Richarlison. En 35 apparitions toutes compétitions confondues, il n'aura marqué que trois fois. Un bilan un peu léger pour atterrir au Real Madrid.