Ceferin a Chelsea dans le viseur

Pour un marché plus juste, Aleksander Ceferin et le comité exécutif de l'UEFA vont s'attaquer à la durée des contrats. Ces derniers mois, il a été observé une multiplication des engagements à très long terme. Pointé du doigt, on retrouve tout particulièrement Chelsea. Depuis qu'il est sous pavillon américain avec Todd Boehly aux commandes, le club londonien s'est distingué en signant des joueurs pour de nombreuses années. L'exemple le plus parlant est sans doute celui d'Enzo Fernandez, engagé jusqu'en 2031, et donc pour 8 ans et demi au moment de sa signature en janvier dernier.

Toutefois, le cas du champion du monde argentin n'est pas unique chez les Blues. L'Ukrainien Mykhaylo Mudryk s'est aussi engagé pour la même durée. Les trois Français Wesley Fofana, Benoît Badiashile et Malo Gusto ont tous signé pour 7 ans au moins. Pour l'UEFA, ces contrats sont dangereux pour le fair-play financier. En réalité, ils cachent la possibilité d'amortir une charge très élevée sur un temps long. Exit, les prolongations avec les revalorisations salariales qui vont généralement de pair. Sur la revente aussi, c'est un atout pour faire grimper le montant d'un transfert. L'objectif de l'instance internationale est clair, elle veut limiter l'engagement d'un contrat à 5 ans maximum.

Le programme de l'UEFA

Outre l'étude de ce point, que le journal AS surnomme malicieusement "loi anti-Chelsea de Ceferin", l'UEFA dévoilera les lieus des prochaines finales de certaines compétitions. Pour la Ligue des Champions féminine, l'Estadio José Alvalade, enceinte du Sporting Portugal, est à la lutte avec le Vodafone Park d'Istanbul, où réside le Besiktas. Concernant la Ligue Europa Conférence, la finale de 2024 devrait se dérouler à Athènes, à l'OPAP Arena, autrement connue sous le nom d'Agia Sophia. Enfin, l'édition de 2025 a de bonnes chances de se conclure à Wroclaw en Pologne.

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Le président de l'UEFA Aleksander Ceferin et celui de la FIFA Gianni Infantino (IconSport)

En revanche, dans son ordre du jour, l'UEFA n'envisage pas encore de traiter des problèmes relatifs à la multipropriété. En France, cette question a largement émergé il y a quelques mois, alors que Toulouse, qui appartient au même groupe que le Milan AC, sera engagé en coupe d'Europe la saison prochaine. Plus récemment encore, Strasbourg est entré dans la même sphère que celle de Chelsea.