Le 29 octobre 2023, la Ligue 1 aurait dû connaître une affiche aux sommets entre l'OM et l'OL. Sauf que quelques minutes avant le coup d'envoi, au moment où la délégation lyonnaise s'approchait du Stade Vélodrome, le bus la transportant a été attaqué. Outre les dégâts psychologies difficiles à quantifier, physiquement, Fabio Grosso a été touché au visage. L'entraîneur italien est passé à quelques centimètres de perdre la vue. En conséquences, la rencontre a été reportée au 6 décembre, dans le même stade, dans les mêmes conditions de supporters. Insatisfaits, les Rhodaniens ont décidé de contester la décision de la Ligue de Football Professionnel et ont fait appel.

La FFF va devoir trancher

En somme, les Gones regrettent qu'aucune sanction n'ait été prise à l'encontre du club receveur. Un recours a été formulé auprès de la Fédération Française de Football. Ce dernier, selon les informations de L'Équipe, devrait être analysé dans les prochains jours. La commission d'appel de la FFF doit se réunir le 21 novembre. Plusieurs dossiers seront alors étudiés, dont celui de l'Olympico. Depuis plusieurs jours, différents salariés de l'OL montent au créneau pour crier à l'injustice. Ce fut le cas de Vincent Ponsot. Le directeur du football avait notamment prévenu que les Lyonnais ne comptent pas se laisser faire. "On ne va pas s'arrêter là. Nous le devons à nos joueurs et au staff.  On veut pouvoir jouer au football sans avoir peur ni risquer quoi que ce soit", a-t-il expliqué.

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Fabio Grosso, le coach de l'OL, le visage marqué après l'agression du bus lyonnais aux abords du Vélodrome (Icon Sport)

L'OL veut un match sur terrain neutre

Toujours selon le quotidien sportif, la principale demande des Rouge-et-Bleu est de rejouer la rencontre de la dixième journée de Ligue 1 sur terrain neutre. Le verdict devrait tomber le 22 novembre, soit le lendemain, afin de laisser le temps de communiquer la décision aux différentes parties prenantes.