Interviewé ce jeudi par Franceinfo, Jean-Michel Aulas a accepté de revenir sur la tempête traversée par la FFF et Noël Le Graët. Conscient que "la situation était devenue intenable pour l'ensemble du football français", le président de l'OL a exprimé son ressenti au cours des jours qui ont précédé la mise en retrait du président. "Le statu quo n'était plus une option, donc il fallait trouver la solution la plus adaptée" a-t-il ainsi expliqué. De là, la réunion extraordinaire du Comité exécutif était actée.
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Si l'homme de 73 ans a donc bel et bien pesé pour bouger les choses, il a néanmoins refusé de s'acharner sur Noël Le Graët, "un homme tout à fait respectable jusqu'à ce que ces scandales arrivent par le biais de la parole publique". Par ailleurs, JMA a tenu à rappeler les points positifs dont la fédération peut se targuer. "La FFF a fait un parcours incroyable sur le plan des résultats sportifs. Je ne veux pas les énumérer, mais on en est tous complètement conscients. Sur le plan économique, c'est l'une des fédérations les plus fortes et les plus construites" détaille-t-il.
Aulas a le football féminin en ligne de mire
Fort d'une longue expérience avec l'Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas aurait été sondé à propos d'une éventuelle candidature à la présidence de la FFF. Cependant, son objectif réside ailleurs. Le seul poste qui l'intéresse est celui de président de la Ligue féminine. "Il faut savoir déléguer et donner de son temps dans les sujets prioritaires. Pour moi, le développement du foot féminin est à la hauteur de mes ambitions" justifie-t-il.
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Cela fait désormais de nombreuses années que le meilleur président de l'histoire du football français, s'investit dans le football féminin. En une vingtaine d'années, les footballeuses de L'OL dressent d'ailleurs un palmarès remarquable, doté notamment de 8 C1. L'an dernier, il avait déjà été nommé à la tête d'une commission du football féminin de haut niveau. Jean-Michel Aulas est décidément très attaché à cette cause.
