Il se fait toujours assez rare dans la presse. Toutefois, à chaque fois qu'il prend la parole, Michel Platini sait comment s'y prendre pour tacler ses détracteurs. Dans un entretien accordé à la Stampa, l'un des principaux journaux italiens, la légende du football français est revenue sur les actions d'Aleksander Ceferin à la tête de l'UEFA, et de Gianni Infantino à celle de la FIFA. Pour lui, les choses sont assez claires : la différence est énorme entre ce que lui faisait lorsqu'il était à la tête de la plus haute instance du football européen et ce qui découle des actuels présidents du football mondial.

"Le fair-play financier ? Demandez à l’UEFA. Il est compliqué pour le président de l'UEFA, Ceferin, de le faire respecter, alors que son principal soutien est l'émir du PSG, Nasser Al-Khelaïfi. Ceferin et Infantino, le président de la FIFA, sont des usurpateurs de salon. J'ai fait du football, ils ont fait de la politique. Il n'y a aucune réforme dans leurs programmes, si ce n'est de jouer plus de matches et d'encaisser plus d'argent. Ils ne respectent pas les compétitions qui ont marqué l'histoire du football." Voilà qui est dit.

Michel Platini pense que la Super League verra le jour "tôt ou tard"

En outre, Michel Platini est aussi revenu sur le projet de la Super League. Pour l'ancien président de l'UEFA, cette dernière, tant controversée, verra le jour. ""Elle arrivera tôt ou tard, mais pas de cette manière." Enfin, il affirme qu'il ne retournera pas à la Juventus Turin en tant que dirigeant. "Non je ne pense pas. Il y a peu de chances. La Juve ne m'a jamais proposé un rôle de manager, revenir ici après trente ans n'aurait aucun sens. Les histoires d'amour ne se vivent pas deux fois. Et je suis très peu le football italien."

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Michel Platini ne veut pas de la présidence de la FFF (Icon Sport)

En clair, Michel Platini semble être très bien là où il est. Pour le moment.