À l'origine, sans vouloir dénigrer cette sélection, c'est vrai que l'on n'attendait nullement le Maroc à ce niveau. Déjà, le groupe dont ces derniers ont hérité paraissait, sur le papier, assez complexe. Qu'importe, les hommes de Walid Regragui ont su relever le défi, et ce, de forte belle manière.
Une équipe sûre de sa force
Présents au sein du groupe F, un groupe composé de la Belgique, de la Croatie et du Canada, le Maroc n'était nullement donné favori. Et pour cause, les deux premières sélections citées, fortes d'une expérience plus conséquente, paraissaient avoir les cartes en mains pour tirer leur épingle du jeu. Mais tel le trouble-fête parfait, le Maroc est venu mettre son gros grain de sel. Le résultat est finalement clair et limpide : invaincus en trois matches, les Marocains ont conclu leur phase de groupe avec 7 unités au compteur (deux victoires et un nul).
Après un premier match nul soporifique au possible face à la Croatie, le Maroc a rendu une superbe copie devant le favori de ce groupe, à savoir la Belgique. Brouillons et balbutiant très largement leur football, les Diables Rouges se sont montrés inefficaces et ont laissé le champ libre à Achraf Hakimi et ses partenaires. Score final : 2-0. Enfin, face au Canada, adversaire réputé le plus faible de cette poule, le Maroc s'est octroyé une victoire précieuse après une opposition très incertaine (2-1).
Après la Roja, le Maroc s'attaque au Portugal
Et cela ne s'est pas arrêté en si bon chemin, comme vous vous en doutez déjà assez largement. Car oui, en huitièmes de finale, le Maroc devait faire face à un sacré morceau : l'Espagne de Gavi et consorts. Là aussi, le spectacle n'a pas vraiment été au rendez-vous, mais le résultat oui. Regroupés un maximum, les Marocains ont réussi à entraîner les Ibères dans une danse folle : une séance de tirs au but dantesque qui a vu le Maroc valider son ticket pour les quarts de finale de la compétition planétaire. Une qualification historique pour un club africain.
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Porté par des joueurs phares tels que Nayef Aguerd, lui qui est incertain pour l'échéance capitale à venir, Romain Saïss, Achraf Hakimi, Nordin Amrabat ou encore Hakim Ziyech, le Maroc a de vrais arguments à faire valoir. Surtout qu'une véritable force semble se dégager de cette équipe et de son collectif. Une force entre capacité défensive, un seul petit but encaissé, de relance et de transition. Un cocktail détonnant dont le Portugal devra se méfier ce samedi. Car oui, les quarts de finale de cette Coupe du monde nous proposeront ce duel inédit. Bien plus tranchant que la Roja, le Portugal sera une armada difficile à contenir, les Suisses peuvent en témoigner. Mais si les Marocains y parviennent, ils pourraient bien créer un exploit exceptionnel. Le rêve est en marche, les hommes de Walid Regragui tenteront de le faire perdurer le plus possible.