Depuis le début de la compétition, l'équipe de France n'a cessé d'impressionner. Alors qu'elle prend beaucoup plus le jeu à son compte que lors de son parcours historique en 2018, la sélection tricolore n'affiche pourtant pas que des points forts. En effet, si les Bleus parviennent à se créer de multiples occasions grâce à une force de frappe que le monde nous envie, en défense, ce n'est pas toujours très rassurant. Balle au pied, il n'y a rien à redire. L'équipe de France parvient toujours à se dépatouiller d'un pressing haut sans trop de problème. Sur des ballons verticaux venus du ciel, même constat : la charnière Varane-Upamecano fait le job. Même Koundé, sur son côté droit, a gagné de nombreux duels aériens sur des longs ballons venus du camp polonais. Mais il y a tout de même un doute qui subsiste. Sur les coups de pied arrêtés et les centres, les hommes de Didier Deschamps n'affichent pas la même sérénité.
Les coups de pieds arrêtés, un problème pour l'équipe de France ?
Offensivement, il n'y a pas grand-chose à redire. Les Bleus sont au rendez-vous sur les coups de pied arrêtés. Que les ballons soient issus d'un corner ou d'un coup-franc indirect, les plus hautes têtes sont souvent trouvées - sans pour autant que les frappes qui en découlent ne soient dangereuses. Mais en phase défensive, la donne est autre. Depuis le début de la compétition, les coups de pied arrêtés adverses ou leurs centres sont régulièrement dangereux. Pour preuves, le but de l'Australie vient d'un centre que personne n'a coupé. L'égalisation du Danemark a eu lieu sur corner et une bourde la défense. Enfin, la Pologne a inscrit un but sur pénalty, lui-même obtenu sur un centre touché de la main. En bref, seule la Tunisie est parvenue à inscrire un but dans le jeu, contre une très faible équipe de France ce soir-là. Mais que faut-il en conclure, concrètement ?
Les adversaires des Bleus ont donc trouvé leur point faible. Mais l'équipe de France est-elle vraiment moins bonne sur les coups de pieds défensifs ? Sur le papier, elle possède largement les joueurs pour ne pas être pris à défaut sur cet aspect du jeu. Mais dans les faits, les buts encaissés parlent contre eux. Côté Angleterre, cinq de leurs neuf réalisations proviennent d'un centre ou d'un coup de pied arrêté. Leurs adversaires étaient, sur le papier, moins coriaces que les Bleus, mais tout de même. L'équipe de France aura tout intérêt à être vigilante sur cet aspect de leur jeu. D'autant que la force de frappe britannique est exceptionnelle.
