Après avoir couronné son roi, ce samedi, l'Angleterre connaîtra, dans les semaines à venir, l'équipe reine en Premier League. Qui, du leader Manchester City ou du dauphin Arsenal, sera sacré champion outre-Manche ? L'avantage est aux Mancuniens mais, jusqu'au bout, les Londoniens vont tenter leur chance. Ce dimanche, en déplacement à Newcastle, les joueurs de Mikel Arteta ont obtenu un excellent résultat sur une pelouse qui a peu réussi à leurs rivaux de Tottenham récemment (6-1).
Arsenal démarre en mode champion
Quelle que soit l'issue de cette Premier League version 2022/2023, la saison d'Arsenal sera réussie. Même sans titre. Les Gunners, qui n'ont plus terminé sur une marche du podium depuis 2016, devraient, sauf scénario catastrophe, retrouver le top 3. Cette après-midi, c'est un Arsenal version champion qui s'est présenté sur le rectangle vert de St James' Park. Toujours privés de William Saliba, les Canoniers ont bien résisté à l'entame de match électrique des Magpies. D'entrée, les protégés d'Eddie Howe ont trouvé le poteau, après une frappe de Jacob Murphy (1re).
Mais ensuite, la formation de la capitale britannique a trouvé la faille. Sur sa première occasion, Martin Odegaard a lancé les hostilités. Le Norvégien, aux abords de la surface de réparation, a déclenché une frappe sèche, rasante, qui a terminé sa course dans les filets de Newcastle (14e).
Arsenal manque le break
L'ouverture du score a mis un coup de massue sur les têtes novocastriennes. Mais, après avoir fait le dos rond puis inauguré le tableau d'affichage, Arsenal est retombé dans ses travers. Au lieu de profiter du momentum et accroître l'écart, les Rouges de Londres ont préféré pécher à la finition. Successivement, Gabriel Martinelli (21e) et Bukayo Saka (24e) ont mis en évidence un Nick Pope bien heureux de voir son corps maintenir Newcastle en vie.
Le Brésilien, lancé dans la profondeur par son capitaine, est entré dans la zone de vérité et a défié le portier. Sa frappe croisée, qui ne l'était pas suffisamment, a été renvoyée par le pied de l'Anglais. Dans la foulée, ou presque, son compère de l'aile droite, exceptionnellement placé à gauche, a, à son tour, butté sur Nick Pope. De l'épaule, cette fois-ci, l'ancien gardien de Burnley a dégoûté l'attaque visiteuse.
Newcastle tente de réagir, Arsenal se rate encore
Suite à ces interventions décisives de Nick Pope, Joe Willock a fait répondre Aaron Ramsdale. Le dernier rempart d'Arsenal, testé par un ancien de la maison (28e), n'a pas tremblé. Ses coéquipiers, en revanche, oui. Avant la pause, Martinelli (41e), encore lui, a manqué le cadre et, Odegaard (45e +6), qui a déjà fait plus dur auparavant, ont laissé filer une bonne opportunité de se mettre à l'abri dans le match. L'international norvégien, à bout portant, a tiré sur Pope.
La chance du champion ?
Au retour des vestiaires, Newcastle a passé la seconde. Le club noir-et-blanc, comme en première, a trouvé le montant d'entrée de jeu. Alexander Isak (47e), à la réception d'un centre de Murphy, a manqué de réussite et a vu sa reprise de la tête fuir le cadre après avoir touché le poteau. Juste après, c'est Aaron Ramsdale qui s'est interposé. Et avec brio. Le gardien de la saison en Premier League a réalisé une parade réflexe, sur sa ligne, et à bout portant, sur une tentative aérienne de Fabian Schar (49e).
Ce même Fabian Schar qui, de longues minutes plus tard, a offert le tant attendu but du break aux deuxièmes du championnat. Après un débordement de Gabriel Martinelli, le défenseur suisse a trompé ton propre coéquipier (72e). Le score ne bougera plus. Arsenal, sur la pelouse de Newcastle, a réalisé un match plein, tout comme les Magpies, mais le (peut-être) futur champion d'Angleterre repart avec le sourire. Et trois points.
La feuille de match
Newcastle 0 - 2 Arsenal
But(s) : Odegaard (14ème), Fabian Schar (71e, CSC) pour Arsenal.
Le XI d'Eddie Howe : Pope - Trippier, Schär, Botman, Burn - Guimarães, Willock, Joelinton - Murphy, Isak, Wilson.
Le XI de Mikel Arteta : Ramsdale - White, Kiwior, Gabriel, Zinchenko - Jorginho, Xhaka, Odegaard - Saka, Gabriel Jesus, Martinelli.
