Pensionnaire du groupe de l'équipe de France, l'Australie est parvenue à arracher une belle deuxième place, au nez et à la barbe de la Tunisie mais aussi, peut-être surtout, du Danemark. En huitième de finale de cette CDM, les Socceroos défiaient l'Argentine de Lionel Messi, la star du Paris Saint-Germain, ce samedi 3 décembre. Pas toujours impériale jusque-là, l'Albiceleste s'est montrée sérieuse et appliquée pour éviter le piège tendu par des Australiens trop limités pour espérer aller plus loin.

Messi débloque la situation en fin de première période

C'est sans Angel Di Maria, blessé, que l'Argentine démarrait ce huitième de finale, le 1000e match en carrière de Leo Messi. Avec une opposition de styles évidente d'entrée. L'Australie s'efforçait de respecter à la lettre son 4-4-2, avec un maximum d'engagement physique et peu de risques offensifs. L'Albiceleste, elle, entrait timidement dans ce match ô combien important pour tout le monde. Face à la grosse défense des Socceroos, les hommes de Scaloni n'étaient guère dangereux.

Lionel Messi, auteur de l'ouverture du score de l'Argentine face à l'Australie en huitième de finale de CDM (Icon Sport)
Lionel Messi, auteur de l'ouverture du score de l'Argentine face à l'Australie en huitième de finale de CDM (Icon Sport)

Jusqu'à cette inspiration de... Lionel Messi. À la 35e minute, celui que beaucoup considèrent comme le meilleur joueur de la planète était à la réception d'une combinaison dans un petit périmètre pour envoyer une frappe à ras-de-terre du gauche. Ryan, masqué au départ du ballon, ne pouvait que constater les dégâts (1-0, 35e). À la pause, l'Argentine semblait avoir fait le plus dur dans ce huitième de finale de CDM. Mais n'étais pas à l'abri pour autant.

L'Australie, à réaction, laisse l'Argentine filer en quart de CDM

Au retour des vestiaires, on conservait les 22 mêmes acteurs. Et une physionomie identique, aussi. L'Australie, consciente d'être dos au mur, gardait un certain impact. L'Argentine, elle, savait que le danger restait bien présent. Mais l'Albiceleste allait vite faire le break. Suite à un excellent pressing, Ryan, le portier australien, se faisait chiper le ballon par Julian Alvarez. Le crack de Manchester City ne se faisait pas prier pour marquer dans le but vide (2-0, 57e).

Dans un stade largement acquis à leur cause, et malgré l'absence redoutée de Di Maria, les Sud-Américains n'ont jamais tremblé dans ce huitième de finale. À l'exception de cet improbable but contre son camp de Romero (2-1, 77e). Voire d'un rush impressionnant mais infructueux de Behich (81e).

Au coup de sifflet final, l'Australie, un seul tir cadré au compteur, n'avait cependant pas à rougir. Lancée par le premier but dans un match à élimination directe de Lionel Messi, l'Argentine a su faire le break par Julian Alvarez au retour des vestiaires. Et sera bien présente au rendez-vous des quarts de finale de CDM, vendredi prochain à 20 heures face aux Pays-Bas.