La deuxième et dernière aventure de Cristiano Ronaldo à Manchester United avait tout d'une idylle. Arrivé en grandes pompes dans le club qui l'a révélé aux yeux de l'Europe, le quintuple vainqueur du Ballon d'Or s'est finalement plus attiré de critiques négatives que positives lors de son passage dans le nord de l'Angleterre. Il cartonnait pourtant tout en Italie avec la Juventus avant de signer son grand retour. D'abord placé sous les ordres d'Ole Gunnar Solskjær, CR7 a fait des siennes, comme l'ancien entraineur des Red Devils le précise.

"Cristiano est différent d’Anthony Martial qui était titulaire devant, ou même de Mason (Greenwood) ou Marcus (Rashford). Edinson Cavani a été celui qui a le plus souffert lorsque Cristiano est arrivé. Nous jouions d’une certaine façon et avions amené Edinson à comprendre notre manière de jouer", a-t-il d'abord expliqué dans le podcast Stick to football.

"Cristiano Ronaldo n'a pas aimé"

Après avoir introduit son propos, Ole Gunnar Solskjær revient sur un aspect différent : la tactique. Quand Cristiano Ronaldo débarque dans un club, et surtout à l'âge qu'il avait quand il est arrivé, les choses doivent forcément changer. "Avec le ballon et Ronaldo dans l’équipe, ce n’était pas un problème. Mais sans lui en phase de pressing, nous avons dû changer les rôles auxquels nous nous étions habitués, explique l'ancien coach de MU. Nous étions l’une des équipes qui faisaient le plus de pressing avant que Ronaldo ne nous rejoigne. Nous avons laissé partir Daniel James lorsque Cristiano est arrivé, et ce sont deux types de joueurs différents."

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Ole Gunnar Solskjaer et Cristiano Ronaldo lors de la déroute à domicile face à Liverpool (5-0) (IconSport)

Avant de conclure. "Une partie de sa signature était due à sa passion, mais il y a eu des complications. Vous avez Greenwood, Martial et Rashford qui peuvent apprendre de Cristiano, car il est le meilleur, le plus discipliné et il a été le meilleur joueur du monde, et vous pensez qu’il va les aider. Quand il est arrivé au club, il m’a dit de le titulariser trois matchs de suite, puis de le mettre sur le banc pour le quatrième match, mais il est tellement passionné que quand j’ai fait ça, il n’a pas aimé." Ambiance...

(Propos retranscrits par Foot Mercato)