Pour beaucoup, ce retour de Sergio Ramos est une formidable victoire de l'amour du maillot dans le monde du football, surtout au cœur d'un été notamment marqué par les assauts répétés du championnat saoudien. À la Saudi Pro League justement, le défenseur a dit non. À 37 ans, il a privilégié une signature au FC Séville, son club formateur. Un retour au bercail bien mérité après 18 ans de très haut niveau au Real Madrid, et plus récemment au PSG. Présenté dans la salle de presse du stade Sanchez-Pizjuan, l'intéressé a eu du mal à cacher son émotion.
Ramos boucle la boucle
De ses mots, Sergio Ramos n'aurait probablement pas envisagé une fin de carrière aussi belle. Devant les journalistes, l'homme aux 180 sélections avec la Roja laissait transparaître une sensation d'aboutissement. "Pour moi, c'est un jour inoubliable. Un rêve devient réalité, je rentre chez moi après 18 ans. Les rêves, on ne sait jamais quand ils pourront se réaliser, mais parfois, ils arrivent. C'est un jour que je veux encadrer et partager avec tous mes proches. Je pense que ce sera une aventure différente et très excitante pour moi."
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Se sentant redevable, le natif de Camas a procédé à une longue liste de remerciements, du club à sa famille, tout en passant par les supporters. Il se souvient du jour où il a quitté l'Andalousie comme si c'était hier. "Nous avons vécu beaucoup de choses depuis ce départ et 18 ans plus tard nous voilà. Je suis parti enfant, étant célibataire et aujourd'hui, je reviens avec ma femme, avec quatre enfants et je tiens à te remercier, ma chère, d'être ma compagne de voyage et d'avoir ces quatre étoiles qui nous guident. Ce moment était quelque chose de très proche et d'excitant pour moi et cela n'avait aucun sens de prendre une décision autre que de passer par ici."
Séville, son club de cœur
Au risque de se répéter, Sergio Ramos a bien insisté sur ce que représentait son retour chez les Blanquirrojos. "Quand vient le temps d'envisager de revenir, c'est une question très sentimentale et émotionnelle, la réalisation d'un rêve, la fermeture d'un cycle, un lien avec un passe-temps qui m'a vu naître." Toutefois, il garde bien en tête sa recherche perpétuelle de résultats. "Maintenant, nous devons consolider cet ensemble sur le plan sportif. Je veux gagner quelque chose avec mon club de cœur. J'espère pouvoir apporter mon meilleur niveau pour atteindre les objectifs de l'équipe, ce qui serait inoubliable pour moi."
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Alors que le FC Séville réalise un début de saison plus que compliqué (3 matchs pour autant de défaites), Ramos reste persuadé que le club va accomplir de grandes choses. "Quand on m'a donné l'opportunité de choisir un projet, si je l'ai fait, c'est parce que j'y crois. Là où j'allais rencontrer toutes les valeurs que je cherchais, c'était à Séville. Je crois que nous pouvons gagner un titre. La Liga, la Ligue des Champions, je sais que c'est très difficile parce que personne ne vous donne rien, mais la première chose est d'y croire et ensuite d'y faire face, relever les défis étape par étape dans le plus grand respect de chacun." La faim est toujours là.