Les supporters du Paris Saint-Germain sont en colère depuis des mois. Mais ces derniers jours, ils ont décidé de le montrer. Ce mercredi, en fin d'après-midi, le douzième homme parisien a mené plusieurs manifestations de colère dans la capitale. L'une d'elles, qui a rassemblé une bonne centaine de personnes, s'est tenue devant les bureaux du PSG, à la "Factory". Équipés de fumigènes et de banderoles, mais surtout de leurs voix, les fans rouge-et-bleu ont chanté contre Nasser al-Khelaïfi, qu'ils souhaitent voir quitter ses fonctions, contre Lionel Messi, et contre Neymar.

Le PSG réagit

Ce dernier, rentré il y a peu de son Brésil natal où il a commencé sa rééducation de la cheville, a même été attaqué à son domicile. Plusieurs individus se sont postés devant son portail pour réclamer, lui aussi, son départ du club.

L'une des pancartes érigées devant le siège du PSG, mercredi, en guise de protestation. (IconSport)
L'une des pancartes érigées devant le siège du PSG, mercredi, en guise de protestation. (IconSport)

Très vite, la formation francilienne a pris ses responsabilités et a publié un communiqué. Dans son message, "le Paris Saint-Germain condamne avec la plus grande fermeté les agissements intolérables et insultants d'un petit groupe d'individus, qui ont eu lieu ce mercredi. Quels que soient les différends, rien ne peut justifier de tels actes. Le Club apporte tout son soutien à ses joueurs, à son encadrement et à toutes les personnes concernées par ces comportements honteux."

La sécurité renforcée

Publiée tard dans la nuit, l'annonce du PSG a été suivie, ce jeudi matin, de décisions fortes. Comme révélé par l'AFP, la sécurité a été renforcée aux abords du Camp des Loges, le lieu où s'entraîne l'effectif parisien (à l'exception de Lionel Messi, suspendu), ainsi qu'aux domiciles de certains joueurs.

L'Agence France Presse cite, notamment, les noms de Neymar Jr, Lionel Messi et Marco Verratti. Le PSG n'est pas encore assuré de finir champion. Et, avec ces événements extra-sportifs, auxquels s'ajoutent blessures et suspensions, la tâche de Christophe Galtier se corse davantage.