L'OL ne compte pas laisser passer les événements dominicaux. Alors que le club rhodanien faisait route vers le stade Vélodrome pour y affronter l'Olympique de Marseille, son bus officiel subissait l'ire de plusieurs vandales, qui ont fracassé les vitres à coup de lancers d'objets et blessé l'entraîneur lyonnais Fabio Grosso au niveau de l'œil. Des évènements gravissimes ayant d'ailleurs entraîné l'annulation pure et simple de la rencontre. Dans une émission diffusée sur la plateforme OL Play, le directeur général de l'Olympique Lyonnais Vincent Ponsot est revenu sur cette soirée cauchemardesque.

Factuellement, il rappelle que la Ligue rejette à l'heure actuelle toute responsabilité. "La commission doit donc définir si l'OL, qui a refusé de jouer, est responsable du report du match. Les représentants des forces publiques nous disent que tout s'est passé correctement, la Ligue dit que ce n'est pas sa responsabilité, et nous, on a un entraîneur avec 12 points de suture, un groupe qui est marqué. Il faut qu'il y ait des conséquences", insiste-t-il.

Ponsot : "Il n'est pas question que l'OL ait match perdu"

Si l'aspect extra-sportif est évidemment une affaire capitale dans ce dossier, celui inhérent au sportif l'est également. À cet effet, Vincent Ponsot s'est également exprimé sur la suite du dossier. "Il n'est pas question qu'on ait match perdu", indique-t-il. Assurant vouloir que le traitement du dossier intervienne rapidement, il déplore cependant que l'impossibilité d'un hypothétique report de la rencontre à Marseille en raison des conditions non réunies pour le bon déroulé de la rencontre. "Il faudrait donc jouer sur un terrain neutre" ajoute-t-il.

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Vincent Ponsot, le directeur général de l'OL (Icon Sport)

Pour appuyer son argumentaire, le futur directeur général de la section féminine est revenu sur les évènements qui avaient déjà émaillé l'Olympico le 21 novembre 2021 et assure que le souhait de l'OL est de "rejouer le match"."Tout comme nos joueurs n'y étaient pour rien quand la bouteille fut lancée au Groupama Stadium (sur la tête de Dimitri Payet, NDLR), même si on les a sanctionnés sportivement", se remémore-t-il. Ainsi, Vincent Ponsot réclame unique des garanties quant à la sécurité des joueurs lyonnais. "Ils sont là pour jouer au foot et nous, ce qu'on demande, c'est qu'ils ne se prennent pas un parpaing sur la tête", conclut-il.