Entre ses deux matchs face au Real Madrid, Guardiola doit composer avec une visite à Goodison Park, la pelouse d'Everton. Pour le tacticien, cette rencontre s'annonce délicate. Au premier coup d'œil, elle a tout du match piège dans la course au titre en Premier League : "Cela fait six ans que je suis ici et visiter Goodison Park est toujours difficile. À cause de l'ambiance et parce que c'est une finale, aussi pour eux. J'adore visiter Goodison. C'est un stade très "britannique". Ce sera très compliqué. C'est une équipe très forte d'un point de vue physique. Tout peut arriver."

Si la rencontre face aux Toffees est si problématique, c'est parce qu'elle obscurcit aussi temporairement le match retour contre le Real Madrid. "Je pense à Everton, rien d'autre," a ajouté Guardiola. Du côté de l'Espagne justement, les Madrilènes n'ont plus grand-chose à jouer en Liga, ils auront donc tout le loisir de se préserver, au contraire des Sky Blues.

Guardiola pointe du doigt le calendrier

Outre le fait de devoir s'employer à 100% en championnat, Guardiola a déploré un calendrier désavantageux. Là où City ne jouera que dimanche après-midi, le Real évoluera la veille au soir. En d'autres termes, les Merengues auront un jour de récupération en plus. "Je ne comprends pas, mais je dois m'adapter. Je ne vais plus me battre. Le calendrier est ce qu'il est," s'est ainsi plaint le manager.

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Carlo Ancelotti, à gauche, en pleine discussion avec Pep Guardiola, à droite. (IconSport)

Bien qu'il affirme ne pas comprendre la situation, Guardiola a tout de même fourni des éléments de réponse pour justifier l'injustice dont il s'estime victime. "Je suis sûr que la Premier League veut aider les équipes. Le problème, c'est le calendrier, le nombre de matchs qu'il y a. Je pense qu'on ne peut pas jouer samedi, car il y a l'Eurovision et il n'y a pas assez de forces de sécurité."