Didier Deschamps s'attendait certainement à un tout autre match pour sa 150ème à la tête de l'équipe de France. Mais face à l'Allemagne, rien n'a réellement fonctionné pour des Bleus à qui l'absence d'Antoine Griezmann a causé bien du tort. Les vice-champions du monde ont été dominés par des Allemands revigorés et particulièrement à leur aise sur la pelouse du Groupama Stadium.

Deschamps a trouvé ses Bleus "en dessous"

Au micro de TF1 au coup de sifflet final, Didier Deschamps a tenté de trouver les mots après la lourde défaite de l'équipe de France contre l'Allemagne (0-2). "On n'y était pas, c'est évident Dans l'engagement et l'agressivité, on était en dessous" a déclaré le sélectionneur tricolore, évidemment très déçu après cette 150ème totalement manquée.

Plus tard, en conférence de presse, le sélectionneur de l'équipe de France en a rajouté une couche sur l'incapacité de ses joueurs à se mettre au niveau d'une étonnante équipe allemande, qui semble retrouver des couleurs petit à petit. "En termes d'agressivité, de détermination, on n'a pas été capables de se hisser au niveau de l'adversaire. L'Allemagne a fait un très bon match. On n'a pas mis ce qu'il fallait mais est-ce qu'on en était capable ? Le niveau international est impitoyable. On peut parler de justesse, de tactique mais l'Allemagne nous a proposé un match avec une intensité élevée dès le début du match. Ensuite, on a réagi par intermittence. C'est un rappel, ça ne me fait pas plaisir, je m'en serais bien passé" a-t-il affirmé dans des propos relayés par L'Équipe.

foot11.com
Didier Deschamps, sélectionneur de l'équipe de France. (IconSport)

"Je ne suis pas inquiet"

Par ailleurs, Didier Deschamps a reconnu que les siens ont eu un "déficit sur le plan athlétique", ce qui explique aussi l'écart sur la pelouse du Groupama Stadium. Mais le coach français ne s'est pas voulu inquiet, et préfère encore que la machine s'enraye en match amical. "S'il faut prendre une claque pour que ça se passe bien ensuite... Je ne suis pas inquiet. J'avais dit avant le match que c'était toujours bien d'avoir des difficultés. On en a eu pas mal, beaucoup... Ça devra nous servir" a-t-il ajouté avant d'affronter le Chili à Marseille dès mardi, et ce à quelques mois du début de l'Euro 2024.