Luis Rubiales était un homme heureux ce dimanche soir en Australie, et pour cause. L'Espagne, grâce à un but d'Olga Carmona en première mi-temps, a été sacrée championne du monde contre l'Angleterre (1-0). Le premier titre mondial pour l'équipe féminine espagnole, treize ans après celui glané par les garçons en Afrique du Sud. Mais alors que la buteuse et héroïne de la rencontre a été frappée par une terrible nouvelle, le président de la Fédération espagnole de football fait aussi les gros titres. Et pas pour le meilleures raisons.
Rubiales se explica
Lors de la remise des médailles, Luis Rubiales a enlacé Jenni Hermoso, numéro 10 espagnole, avant de l'embrasser sur la bouche. Une image qui a d'ores et déjà fait le tour du monde et qui fait polémique. La joueuse, de son côté, a reconnu ne pas avoir aimé le geste de son président. Mais ce dernier, loin de se démonter, a pris la parole pour expliquer son geste et tenter de le justifier.
"N'écoutons pas les idiots et les gens stupides. Il s'agit juste de deux amis qui fêtent quelque chose. Nous ne sommes pas là pour des bêtises. Moi, avec tout ce que j'ai vécu, plus de bêtises et plus de trous du cul. Ignorons-les et profitons des bonnes choses. Ne me parlez même pas des imbéciles qui ne savent pas voir le positif. C'est une chose sans méchanceté. S'il y a des imbéciles, qu'ils continuent leurs bêtises. Écoutons ceux qui ne sont pas des idiots. C'est une chose qui n'a pas de sens, si les gens veulent perdre leur temps avec ça" a déclaré Luis Rubiales au micro de la Cadena COPE avant de reprendre la direction de Madrid.
"Je ne m'y attendais pas"
Jenni Hermoso, de son côté, avait brièvement réagi à la polémique lors d'un live Instagram. "Je n'ai pas aimé, mais qu'est-ce que je peux faire ?" avait-elle déclaré. Finalement, toujours à la COPE, la joueuse de Pachuca a voulu dédramatiser le geste de son président, Luis Rubiales. "C'est l'émotion sur le moment, rien de plus. Cela restera anecdotique. Je suis sûr qu'il n'y aura rien de plus" a précisé la numéro 10 espagnole, qui a par ailleurs reconnu qu'elle ne s'y attendait pas. Mais Rubiales a déjà sous pression, alors que certains demandent déjà sa démission.
