L'Espagne a été sacrée championne du monde en finale du Mondial 2023, contre l'Angleterre. Une victoire par la plus petite des marges (1-0), œuvre d'Olga Carmona, la capitaine de l'équipe de Jorge Vilda. Mais si le premier titre des Espagnoles est en soi un énorme événement, il a été éclipsé par le geste pour le moins étonnant du président de la fédération espagnole de football, Luis Rubiales.

Rubiales, le baiser de la discorde

L'Espagne est entrée dans l'histoire. Après 2010 chez les Messieurs, la Roja a remporté son premier titre mondial en Australie, face à l'Angleterre. Un succès étonnant, malgré le beau jeu proposé par les joueuses de Jorge Vilda, qui n'étaient pas les favorites de la compétition. Loin de là. Mais face à l'Angleterre, les Espagnols ont rendu une copie presque parfaite pour devenir championnes du monde. L'Espagne a fêté ce titre comme il se doit, et Luis Rubiales s'est montré... pour le moins euphorique. Le président de la fédération espagnole de football, présent pour la remise des médailles, a eu un comportement très tendancieux avec l'une des championnes, Jenni Hermoso.

Comme l'ont capté les caméras, Luis Rubiales est tombé dans les bras de l'ancienne joueuse du Barça avant de l'embrasser sur la bouche. Un geste qui n'a pas été très apprécié en Espagne, et qui fait scandale. Certains médias espagnols parlent même d'agression sexuelle, alors qu'aucune liaison entre Hermoso et Rubiales n'est connue.

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Luis Rubiales, vers une nouvelle polémique. (Icon Sport)

Hermoso n'a pas aimé

Luis Rubiales est suivi par une réputation pour le moins sulfureuse. Il est notamment soupçonné d'avoir organisé des orgies avec l'argent de la fédération. Jenni Hermoso, de son côté, a pris la parole après la rencontre. L'Espagnole, qui célébrait le titre mondial avec ses coéquipières dans le vestiaire, a reconnu ne pas avoir aimé le baiser donné par Luis Rubiales. Nul doute que la polémique va continuer d'enfler en Espagne et en Europe. Le principal intéressé, lui, n'a pas pris la parole.