Nous ne sommes pas passés loin d'un drame lundi après-midi durant le match de Coupe du monde entre l'Angleterre et l'Iran (6-2). En tout début de match, le jeu a été arrêté quelques minutes à la suite d'un violent choc entre le gardien de but iranien Alireza Beiranvand et son défenseur Majid Hosseini. Complètement sonné, et on peut comprendre pourquoi quand on voit les images, Beiranvand s'est fracturé le nez sur le coup, provoquant ainsi des saignements. Le staff médical de l'Iran est ensuite intervenu et a autorisé le portier à reprendre sa place dans les buts. Une grossière erreur.
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Les médecins de l'Iran en question
En effet, Beiranvand n'a finalement pas pu rester dans ses cages. Le portier titubait et ne donnait pas l'impression d'être en pleine forme. A la surprise générale, aucun protocole commotion n'a été lancé par les médecins iraniens. Pourtant, les examens médicaux réalisés dans la foulée ont décelé une grave commotion cérébrale. Un véritable drame aurait donc pu se passer sur la pelouse du Khalifa International Stadium. De son côté le sélectionneur iranien Carlos Queiroz a tenté de se justifier après la rencontre.
"Quand nous étions prêts à faire le remplacement, il a pu arrêter de saigner, donc nous avons pensé qu'il pouvait continuer. C'est pourquoi le retard s'est produit. Il y avait un doute entre le nez cassé et la commotion cérébrale", a expliqué le technicien portugais, après avoir donné des nouvelles approfondies de son gardien. "Selon les informations médicales et aussi celles de l'arbitre, ils n'ont pas pu arrêter le saignement du joueur. C'était lié à son nez cassé. Malheureusement, une minute plus tard, le joueur n'a pas pu continuer. Il a subi une grave commotion cérébrale et se dirige actuellement vers l'hôpital pour un examen plus approfondi." Il faut alors espérer que cette erreur du staff médical iranien serve de leçon à l'avenir pour tous les joueurs subissant ce genre de choc.