Franchir la barre des 80 matches officiels avec un club tel que l'Olympique Lyonnais, le tout à seulement 19 ans, n'est pas donné à tout le monde. C'est pourtant la performance réalisée par Rayan Cherki il y a peu. Le jeune joueur offensif, né à Lyon, a effectué sa formation chez les Gones avant d'y éclore. Cet hiver, il pourrait rejoindre le Paris Saint-Germain. Un pari sur l'avenir, vraiment ?
Cherki peine à véritablement s'imposer à Lyon
Après avoir fait ses débuts du côté de Saint-Priest, Rayan Cherki n'a pas tardé à signer à l'Olympique Lyonnais. Dès l'âge de 7 ans, le joueur ambidextre a pu démarrer sa formation au sein du club de Ligue 1. Avant de gravir les échelons un à un. Devenant le plus jeune buteur de l'histoire de la Youth League. Et ce à l'âge de 15 ans. L'année suivante, il est carrément devenu le deuxième plus jeune joueur à être aligné en Ligue des champions. De quoi espérer un destin comparable à celui de son idole, Karim Benzema.
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Sauf que depuis ses débuts professionnels en 2019, Rayan Cherki peine à véritablement crever l'écran. En tout et pour tout, il totalise 10 buts et 12 passes décisives avec l'OL. Cette saison, il n'affiche que 4 titularisations en Ligue 1, pour 1 petit but. Auteur de débuts tonitruants en équipe de France Espoirs (4 buts en 3 sélections), Cherki est capable de fulgurances mais aussi de gros ratés. À l'image cette panenka peu inspirée le mois dernier face à Arsenal. Et après ?
Le PSG croit beaucoup en son potentiel et en sa polyvalence
Du côté des dirigeants du Paris Saint-Germain, plusieurs arguments peuvent être avancés pour boucler le dossier Cherki. Dans son optique de recruter de jeunes joueurs prometteurs, français de surcroît, le PSG estime que le Lyonnais coche beaucoup de cases. Côté terrain, sa polyvalence est un atout majeur. Comme l'expliquaient nos confrères de L'Equipe il y a peu, l'international Espoirs tricolore est capable de jouer en soutien du ou des attaquants, comme il l'a fait le week-end dernier en Coupe de France face aux amateurs de Chambéry. Sans pour autant se montrer décisif.
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De quoi soulager la MNM avant les gros matches, de Ligue des champions par exemple. Même chose lorsque Christophe Galtier optera pour un 4-4-2 à plat, avec la possibilité d'aligner le jeune joueur sur le côté droit. Devant Hakimi ou Mukiele, c'est selon. Vous l'aurez compris, de prime abord, cet intérêt du champion de France en titre a de quoi surprendre. Mais à y regarder de plus près, tout le monde pourrait avoir quelque chose à y gagner. Verdict avant mardi prochain.