L'OM avait l'opportunité de se rapprocher grandement d'une qualification en huitièmes de finale en cas de résultat positif. Néanmoins, face à l'actuel quatrième de Bundesliga, la tâche ne s'annonçait nullement aisée. Défaits devant leur public lors de l'aller, les Marseillais se devaient forcément de poursuivre sur leur lancée et de rendre la monnaie de leur pièce aux adversaires du soir.

Deux buts évitables et une défense à la rue

Malheureusement pour les hommes d'Igor Tudor, tout ne démarrait pas comme prévu. En effet, dès la 3e minute de jeu, les errances de la défense de l'OM se faisaient déjà sentir. Ndicka progressait balle au pied et servait parfaitement Kamada. Ce dernier s'avançait sans trop d'adversité et ajustait impeccablement Lopez (1-0). L'OM avait, par la suite, une superbe opportunité de réagir. Lancé dans la surface allemande, Jonathan Clauss se ratait totalement, son tir passant largement à côté. Globalement, le premier quart d'heure était assez nettement dominé par les locaux. Surtout, l'arrière-garde marseillaise faisait preuve de trop de largesses. Götze (14e), Ndicka (17e) puis Lindström (21e) s'essayaient, sans réussite, bien trop facilement.

Matteo GUENDOUZI of Olympique de Marseille (OM) during the UEFA Champions League match between Francfort and Marseille at Deutsche Bank Park on October 26, 2022 in Frankfurt am Main, Germany. (Photo by Hugo Pfeiffer/Icon Sport)
Matteo GUENDOUZI of Olympique de Marseille (OM) during the UEFA Champions League match between Francfort and Marseille at Deutsche Bank Park on October 26, 2022 in Frankfurt am Main, Germany. (Photo by Hugo Pfeiffer/Icon Sport)

Contre le cours du jeu, l'OM trouvait, contre toute attente, la faille. Mbemba distillait un amour de ballon pour une reprise sublime signée Mattéo Guendouzi qui filait sous la barre de Kevin Trapp (1-1, 22e). Un geste exceptionnel qui relançait les siens dans une période délicate. On pouvait donc se dire que tout allait mieux se dérouler à partir de cette réalisation. C'était cependant sans compter sur une nouvelle errance de la défense marseillaise. Après que Mattéo Guendouzi a perdu la sphère, Lindstrôme combinait avec Gotze. Au sortir de ce petit jeu rapide, Kolo Muani ne se faisait pas prier pour tromper Lopez pour le 2-1 (26e). L'OM aurait pu, encore une fois, réagir vivement, mais Smolcic se jetait pour empêcher Alexis Sanchez d'égaliser (30e). Durant les 15 dernières minutes de ce premier acte, les hommes d'Igor Tudor reprenaient du poil de la bête, mais sans trouver de véritables opportunités. Seul Amine Harit se dénichait une fenêtre de tir, Kevin Trapp restant vigilant (44e). Score à la pause : 2-1.

L'OM pousse mais n'yarrive pas

La seconde période débutait comme elle avait commencé, avec énormément d'imprécisions côté OM. Exemple de cela avec une perte de balle grossière de Nuno Tavares devant Dina Ebimbe. Peu avant l'heure de jeu, Alexis Sanchez avait l'opportunité d'égaliser, sans réussite toutefois (56e). Deux minutes plus tard, Alexis Sanchez s'essayait, cette fois-ci sur coup-franc. Kevin Trapp, encore lui, s'employait en se fendant d'une parade des plus inspirées (58e). S'ensuivait une domination accrue de la part de l'OM. Cependant, trop peu de rythme pour réellement inquiéter la défense allemande, plutôt sereine jusque-là dans ce second acte.

À 20 minutes du terme, les choses ne paraissaient pas simples pour Valentin Rongier et ses partenaires. La fatigue se faisant, en prime, de plus en plus sentir... L'Eintracht Francfort tentait quelques petites incursions, mais cette partie avait grandement baissé d'intensité. Le Schéma semblait somme toute assez simple néanmoins : les Allemands évoluaient désormais en contre-attaque. La moindre erreur olympienne entérinerait définitivement cette opposition. Malgré ce, c'est l'Olympique de Marseille qui s'offrait une nouvelle occasion : Nuno Tavares faisait sa spéciale en repiquant dans l'axe. Sa frappe passait toutefois de peu à côté (77e). Le reste de cette rencontre ne proposait rien de bien consistant et l'OM s'inclinait donc sur ce score étriqué de 2-1. Malgré des manquements assez criants, notamment défensivement, les Marseillais avaient la place de faire mieux. Plus réalistes, et majoritairement dominateurs, les joueurs d'Oliver Glasner enregistrent un précieux succès. Ce groupe est totalement relancé.