Ce 47e congrès de l'UEFA, qui a eu lieu à Lisbonne ce mercredi 5 avril au matin, a été l'occasion pour Aleksander Ceferin d'être réélu par acclamation par ses pairs. Les 55 fédérations européennes présentes sur place n'ont pas vraiment eu d'autres choix, de toute façon. Et si le moment pour l'actuel président de la plus haute instance du football européen était bien choisi pour tacler comme il se doit la Super League, il l'était tout autant pour évoquer de nouvelles règlementations dans le football. Au menu, l'annonce de discussions établies autour des fautes de main, notamment.
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Les fautes de main, nouveau casse-tête de l'UEFA
Les fautes de main ont tendance à diviser. La règle indique strictement que le fautif est considéré comme tel si le bras élargit la surface de son corps. Cependant, elle a tendance à passer outre la singularité de chaque action. Pour tenter de trouver des solutions, Aleksander Ceferin a annoncé mettre en place un groupe de réflexion autour de la question. Cette annonce fait écho à ses premiers propos dans une entrevue pour le média slovène Ekipa.
"Je ne comprends pas. Je ne comprends absolument pas. Et il faut faire quelque chose dans ce domaine. Fin avril, nous formerons un groupe spécial, qui sera dirigé par Zvonimir Boban. Nous voulons que tous les plus grands entraîneurs et anciens joueurs de football en fassent partie. L’un des sujets prioritaires sera la faute de main. La loi dit que si le joueur a agrandi sa surface corporelle. Mais que doit-il faire ? Comment se rapetisser si l’on tombe au sol ou si l’on saute en l’air - les mains sont là où elles sont, on ne peut pas toujours les presser contre le corps." Du changement à prévoir, donc ? En attendant, les mains font toujours autant parler d'elles. Face à Lyon, Paris aurait pu bénéficier d'un pénalty à cause d'une main mais l'arbitre n'a pas bronché. Une situation qui aurait pu changer complètement la rencontre.