Alors qu'il n'a toujours pas prolongé son contrat, Vinicius Junior a eu droit à des sifflets nourris hier samedi soir au Bernabéu. Dans la foulée, le Brésilien a manifesté son agacement envers le Real Madrid sur les réseaux sociaux.

Hier samedi soir, comme un symbole, Vinicius Junior a porté le brassard de capitaine du Real Madrid pour la première fois de la saison en Liga. Hélas pour lui, l'ailier brésilien a enchaîné un dixièm match de championnat sans trouver le chemin des filets. Autant dire qu'il commence à trouver le temps. Les supporters madrilènes aussi.

Ainsi, lors de la victoire sur le Séville FC (2-0), Vini a été remplacé à la 83e minute, et a été raccompagné par un mélange de sifflets et d'applaudissemens jusqu'au banc de touche. Officielement, du côté de Florentino Pérez et son staff, on soutient le natif de Sao Gonçalo. Mais le Brésilien, qui traverse une période compliquée, et qui vient d'entamer une période de quelques jours de repos du côté de Dubaï, n'est pas certain de revenir dans les meilleures dispositions.

Stop ou encore pour Vinicius au Real Madrid ?

Dans la foulée du match de Séville, Vinicius Junior a changé la photo de son profil Instagram. On le voyait portant le maillot du Real Madrid. Il arbore désormais les couleurs du Brésil. Rien de bien méchant, pourrait-on penser. Sauf que le timing de ce changement n'a rien d'anodin. Comme l'explique AS ce dimanche, le joueur de 25 ans n'a toujours pas signé une prolongation de contrat qui semblait acquise.

Et à l'image de son agacement à sa sortie lors du Clasico face au Barça, Vinicius, qui n'a toujours pas marqué en Ligue des champions cette saison, semble traînait son spleen depuis plusieurs semaines. Dans les rangs du Real Madrid, la situation est claire. Soit, le joueur accepte la proposition qui lui a été faite. Soit, il sera placé sur la liste des transferts lors du prochain mercato estival, pour éviter un départ libre dans la foulée. Il faut dire que l'idée de libérer un joueur à 150 millions d'euros fait frissonner tous les fans merengue. Et on les comprend.