Le Paris Saint-Germain a officialisé l'arrivée de Luis Enrique en lieu et place de Christophe Galtier, remercié quelques heures plus tôt. L'Espagnol a répondu aux questions des journalistes en conférence de presse, au même titre que le président parisien, Nasser al-Khelaïfi. Le patron du PSG n'a d'ailleurs pas hésité à mettre la pression à Kylian Mbappé.
Al-Khelaïfi prévient Mbappé
Nasser al-Khelaïfi a pris la parole avant et après Luis Enrique, présentant par la même occasion le nouveau centre d'entraînement du PSG, situé à Poissy. Mais évidemment, le président parisien n'a pu éluder la question autour de l'avenir de Kylian Mbappé. Le Français refuse de prolonger son contrat, qui expire en 2024, et Nasser al-Khelaïfi a prévenu son joueur.
"Ma position est très claire. Je ne veux pas répéter à chaque fois: si Kylian veut rester, on veut qu'il reste. Mais il a besoin de signer un nouveau contrat. On ne veut pas perdre gratuitement le meilleur joueur du monde. C'est impossible. C'est un club français. Il a dit qu'il ne partirait jamais gratuit. S'il change d'avis aujourd'hui, ce n'est pas ma faute. On ne veut pas perdre gratuitement le meilleur joueur au monde. C'est très clair", s'est expliqué le président parisien sur le cas très épineux de l'international français. Un message clair qui fait écho à l'information révélée par L'Équipe selon laquelle le club donnait à Mbappé jusqu'au 31 juillet pour prolonger son bail. Dans le cas contraire, il sera vendu cet été.
Nasser est choqué
Nasser al-Khelaïfi a ensuite pris la parole dans les colonnes de nos confrères du Parisien. Et le président parisien a de nouveau eu des mots forts contre son protégé. "Nous voulons qu’il reste mais il ne peut pas partir gratuitement. C’était notre accord oral et il l’avait exprimé publiquement dans une interview. Donc ce n’est pas discutable. Et j’ai été vraiment choqué d’apprendre qu’il avait l’intention de partir gratuitement. C’est très décevant parce que Kylian est un garçon fantastique, un vrai gentleman, et partir gratuitement, en affaiblissant le plus gros club français, ce n’est pas lui. Quand j’ai reçu cette information, j’ai été choqué et déçu" a-t-il expliqué.
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Enfin, le président parisien a remis la pression sur l'international français, lui demander de prendre une décision rapidement. "C’est pour ça qu’il doit se décider la semaine prochaine, ou maximum dans deux semaines. Et s’il ne veut pas signer un nouveau contrat, la porte est ouverte. C’est comme ça pour lui et pour tous les autres. Personne n’est plus grand que le club, aucun joueur, même pas moi. C’est très clair" a-t-il conclu.