L'été dernier, en allant chercher Luis Campos, le Paris Saint-Germain espérait mettre de l'ordre dans son vestiaire. Le Portugais, en plus d'avoir à gérer les jeunes talents du club, devait réduire l'effectif à disposition de Christophe Galtier. Comme souvent, le PSG s'est heurté à un problème : les salaires de ses indésirables. Hautement rémunérés dans la capitale, il était (et est toujours) difficile de trouver un point de chute intéressé et en mesure de s'aligner sur les prétentions salariales du principal concerné.

La solution a été de prêter les joueurs. Le but étant de s'en débarrasser le temps d'une saison tout en espérant qu'ils performent pour pouvoir s'en séparer définitivement. Plusieurs mois plus tard, ils sont tous, ou presque, sur le point de faire leur retour. Et Paris va devoir se creuser les méninges pour gérer ce casse-tête.

Trop peu de bonnes nouvelles pour le PSG

Sur le papier, l'idée n'était pas mauvaise, certains ont pu se valoriser. Selon Le Parisien, sur la dizaine de joueurs concernés, Mauro Icardi, Georginio Wijnaldum et Éric Junior Dina Ebimbe peuvent donner le sourire au conseiller sportif portugais. L'Argentin s'est relancé à Galatasaray, où il a inscrit 14 buts en 20 apparitions, et se plaît à Istanbul. Les différentes parties devraient facilement trouver un accord pour un transfert définitif, estimé à 10 millions d'euros. Mais avant, l'ancien Nerazzuro et le leader de Super Lig devront s'entendre sur le salaire. Nos confrères régionaux rappellent que, sur les 6 750 000 € annuels perçus par l'avant-centre, 6 sont versés par les Rouge-et-Bleu.

Concernant le Néerlandais, la vie est belle à Rome. Sous les ordres d'un José Mourinho annoncé au PSG, le milieu de terrain a retrouvé les terrains, après un début de saison marqué par une fracture du tibia. L'été dernier, les deux clubs avaient convenu d'une option d'achat de huit millions d'euros, que les Giallorossi souhaiteraient négocier à la baisse. En cas d'arrivée sur le banc du Parc des Princes de l'entraîneur portugais, en revanche, tout pourrait être chamboulé. Mais on n'y est pas.

Pour le clore le chapitre des bonnes nouvelles, le Titi parisien devrait rester à l'Eintracht. L'option d'achat, activée en cas de maintien en Bundesliga, va rapporter 6,5 millions d'euros dans les bourses parisiennes. Edouard Michut, cédé à Sunderland, connaîtra, quant à lui, son avenir en fin de saison.

Et un lot de mauvaises

Leandro Paredes, si l'on se fie aux informations de la presse italienne, ne sera pas conservé par la Juventus. Son option d'achat, négociée à 20 millions d'euros, ne sera pas utilisée par la Vieille Dame pour garnir son entre-jeu. À un an de la fin de contrat de l'Argentin, le PSG va devoir trouver une solution.

Pour Julian Draxler et Layvin Kurzawa, la situation est différente. L'Allemand, qui va remporter le championnat portugais dans quelques semaines avec le SL Benfica, a subi une opération à la cheville et ne sera pas conservé, lui qui n'a pas convaincu Roger Schmidt. Le latéral français, de passage à Fulham, est victime d'une rupture des ligaments croisés du genou et ne devrait pas être acheté par les Londoniens. Ni par personne d'autre. L'ancien Monégasque devra se remettre sur pied avant de planifier son futur.

De gauche à droite : Angel Di Maria, Layvin Kurzawa, Leandro Paredes et Mauro Icardi. (IconSport)
De gauche à droite : Angel Di Maria, Layvin Kurzawa, Leandro Paredes et Mauro Icardi. (IconSport)

À ces joueurs malheureux viennent s'ajouter ceux qui n'ont pas répondu présent, à savoir : Colin Dagba et Abdou Diallo. Les deux défenseurs n'ont pas prouvé à leurs clubs adoptifs qu'ils pouvaient être une option fiable et rentreront en Île-de-France à l'issue de la saison. Toutefois, l'axial sénégalais ne devrait pas faire de vieux os au PSG, lui qui souhaite obtenir un transfert hors-Hexagone pour relancer sa carrière. Ce sera aussi le cas de Keylor Navas, à moins que le Costaricain ait accepté l'idée d'être numéro 2. Son prêt à Nottingham Forrest lui a permis de retrouver une place de titulaire, mais, en l'absence d'option d'achat, son avenir s'écrit loin du centre de l'Angleterre.