Ce jeudi soir, devant son public, l'AS Roma a renversé la situation face au Feyenoord pour se hisser en demi-finale de Ligue Europa. Quatrième de Serie A, en raison de la suspension levée à la Juventus, la Lupa peut toujours se qualifier pour la Ligue des champions via le championnat. Mais aussi, et surtout, en remportant sa petite sœur. C'est un trophée que José Mourinho a déjà soulevé deux fois, avec le FC Porto (2002-2003) et Manchester United (2016-2017).

Un départ en fin de saison ?

En ce moment, plus qu'un échec européen, les Romains craignent d'avoir à dire ciao à leur maestro. Car oui, malgré ses 60 ans, et son échec à Tottenham, José Mourinho fait toujours partie du gratin des entraîneurs mondiaux. Le Portugais s'est relancé en Italie et son nom est de plus en plus associé à plusieurs grands clubs du Vieux-Continent. Dans le lot, Chelsea et le Paris Saint-Germain, tous deux en quête d'un nouvel homme de banc pour la saison prochaine. Selon les informations de RMC Sport, le Special One serait sensible à la cour parisienne, où il pourrait retrouver Luis Campos, son ami et ex-collaborateur au Real Madrid.

José Mourinho, entraîneur de l'AS Roma, ici sur le banc du stadio Olimpico. (IconSport)
José Mourinho, entraîneur de l'AS Roma, ici sur le banc du stadio Olimpico. (IconSport)

José Mourinho répond à la rumeur

Pour répondre à ces rumeurs, quoi de mieux que demander au principal concerné ? Jeudi soir, au sortir du succès des siens, l'ancien de Manchester United s'est présenté devant les journalistes. Au cours de la conférence de presse, le sujet est venu sur la table.

"Je suis heureux ici, je ne peux pas le cacher, j’aime les gens et ils m’aiment. À Trigoria (centre d’entraînement, ndlr), je suis respecté par tout le monde. J’ai une bonne relation avec les propriétaires, le directeur et les joueurs sont fantastiques. J’ai une énorme empathie avec eux. Je ne dis pas qu’ils sont comme mes enfants, parce que j’aime José et Matilde à mort, mais presque. Je suis vraiment heureux ici. J’ai parfois des frustrations, des ambitions différentes, mais voyons. Aujourd’hui, je suis vraiment heureux, je travaille pour les gens et les gens sont heureux. Nous verrons plus tard", a-t-il répondu.

Heureux, personne n'en doute. Il suffit de voir la dose d'amour quotidienne qu'offre le peuple romain à son entraîneur. Mais en rejoignant un club du calibre du PSG, le Lusitanien s'offrirait une ultime chance de remporter la Ligue des champions. Reste à voir si, à ses yeux, ça vaut l'amour des Giallorossi.