Ce mercredi, dans son tout nouveau centre d'entraînement, le Paris Saint-Germain a officialisé la nomination de Luis Enrique au poste d'entraîneur. Cette annonce devrait permettre à plusieurs dossiers de se décanter, notamment dans le sens des arrivées. Ainsi, les recrutements de Milan Skriniar (28 ans), Marco Asensio (27 ans), Manuel Ugarte (22 ans), Lucas Hernandez (27 ans), Kang-in Lee (22 ans) et Cher Ndour (18 ans) devraient bientôt être rendus publics à leur tour. Pour l'occasion, Nasser al-Khelaïfi était présent dans l'auditorium pour adresser quelques mots à son nouvel homme de banc et échanger avec la presse.

Nasser al-Khelaïfi attaque Anne Hidalgo

De passage à Paris, le président du PSG s'est entretenu avec plusieurs de nos confrères. Il a refait un point sur un sujet essentiel dans le développement de la formation rouge-et-bleu : le Parc des Princes. Depuis des mois, les discussions avec Anne Hidalgo sont dans une impasse.

"Les investisseurs (NDLR : le PSG cherche des actionnaires minoritaires), leur obsession, c'est le stade. Partout où vous allez, tous les grands clubs sont propriétaires de leur stade. La maire a mon numéro. Je serais ravi de la rencontrer à tout moment", a-t-il déclaré à RMC Sport. Dans la foulée, le Qatarien en a rajouté une couche : "la maire de Paris bloque littéralement les investissements au PSG".

foot11.com
Anne Hidalgo, la Marie de Paris, en discussion avec Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG. (Iconsport)

Le PSG a la voie libre pour le Stade de France

En cas d'échec dans le rachat de l'antre historique des champions de France, l'une des solutions envisagées par la direction francilienne est de déménager au Stade de France. Situe en périphérie de la Ville Lumière, à Saint-Denis, l'enceinte qui a vu l'équipe de France remporter sa première Coupe du Monde n'est pas dans les plans de la Mairie. Anne Hidalgo l'a assuré lors du Conseil de Paris ce mercredi. À ce jour, selon L'Équipe, seuls les propriétaires du PSG se sont manifestés. Si Nasser al-Khelaïfi a entre-ouvert la porte à une reprise du dialogue avec la femme politique, le président de QSI souhaite garder toutes les cartes en main.