Au terme d'un match rocambolesque, le Paris Saint-Germain s'est finalement imposé à domicile face au Stade Brestois. Si Christophe Galtier déplore le manque de réalisme et - parfois - de concentration de son équipe, le club rouge et bleu repart bien du Parc des Princes avec trois points précieux dans la course au titre. Toutefois, s'il y a bien un joueur qui peut être heureux de cette soirée, c'est Neymar. L'international brésilien dépasse officiellement Pedro Miguel Pauleta au classement des meilleurs buteurs de l'histoire du Paris Saint-Germain grâce à son très joli but inscrit hier, samedi 10 septembre. Avec 110 buts, le numéro 10 parisien ne voit désormais que trois joueurs devant lui : Zlatan Ibrahimovic, Kylian Mbappé et Edinson Cavani.

Neymar, un départ royal

Le Paris Saint-Germain a fait couler beaucoup d'encre durant l'intersaison. L'arrivée de Christophe Galtier, celle de Luis Campos, de nouvelles recrues moins "bling-bling" à la demande de Nasser al-Khelaïfi... il y avait de quoi rédiger cet été. Toutefois, il y en a un qui sait comment s'attirer la lumière. En effet, Neymar vit un début de saison royal malgré le nombre incalculables de rumeurs parues cet été, l'envoyant loin du club de la capitale. C'est simple, ce départ canon est composé de 10 buts et 7 passes décisives en... 9 matchs. Des statistiques tout simplement hors normes, qui ne vont pas sans rappeler un certain Lionel Messi.

Neymar et Messi affolent les défenses en ce début d'exercice (Icon Sport)
Neymar et Messi affolent les défenses en ce début d'exercice (Icon Sport)

Alors que son entourage avait affirmé que cette saison serait la sienne, Neymar semble confirmer tous les espoirs placés. S'il est un excellent buteur depuis le début de la saison, il sait aussi se muer en passeur et en créateur. A l'origine du carton rouge finalement annulé pour un hors-jeu de quelques centimètres, ainsi qu'à la passe pour le but de Kylian Mbappé annulé pour hors-jeu, Neymar est dans tous les bons coups. A quelques semaines de la Coupe du monde au Qatar, le Brésil peut dormir sur ses deux oreilles.