Le match entre le Paris Saint-Germain et le Stade Brestois, hier samedi 10 septembre, aurait pu basculer d'un côté comme de l'autre. Si au final, le club de la capitale repart de chez lui avec les 3 points, la donne aurait pu être tout autre après des décisions arbitrales à reculons et une équipe brestoise valeureuse en contre-attaque. D'abord, un carton rouge distribué à Christophe Herelle pour un tacle par derrière en tant que dernier défenseur lui vaut un carton rouge. Toutefois, celui-ci est annulé car un hors-jeu était à l'origine de l'action parisienne. Ensuite, Kylian Mbappé inscrit un magnifique but juste avant la pause, annulé pour hors-jeu. Mais surtout, la double action qui est le tournant de ce match. A la 70e minute, Presnel Kimpembe récolte un carton jaune pour une faute dans la surface. Islam Slimani tire alors un pénalty... arrêté par Donnarumma. Peu de temps après ce pénalty manqué, Irvin Cardona reçoit un très gros tacle de la part de Kimpembe. Le capitaine parisien du soir s'en sort sans prendre de carton jaune, malgré un comportement jugé limite avec l'arbitre. C'est là que Michel Der Zakarian entre en jeu.

Michel Der Zakarian l'a mauvaise

A l'issue de ce match haut en couleurs, Michel Der Zakarian n'a pas hésité une seule seconde avant de parler de l'arbitrage. Selon lui, le Paris Saint-Germain est favorisé par les hommes au sifflet. La faute et le carton jaune non distribué à Kimpembe parlent pour eux selon le technicien brestois.

Michel Der Zakarian, l'entraîneur du Stade Brestois (Icon Sport)
Michel Der Zakarian, l'entraîneur du Stade Brestois (Icon Sport)

"L'arbitre de touche est devant, il est comme moi, on est tous à cinq mètres de l'action avec le quatrième arbitre et l'arbitre de touche. Quand il tacle... je ne dis pas qu'il a fait un attentat, mais il prend la godasse de Cardona. Le bruit, tout le monde l'a entendu. Et l'arbitre de touche ne signale même pas faute ! Oui, il doit prendre un carton, minimum jaune. S'il prend jaune, il est dehors puisqu'il en a déjà pris un. Si c'est nous, on est dehors. Mais c'est Paris." Des propos qui n'ont pas manqué de faire réagir Christophe Galtier puisque ce dernier s'est défendu d'être avantagé.