Rayan Cherki, la cible inattendue de l'hiver à Paris

Titularisé seulement trois fois depuis le début de saison en Ligue 1, Rayan Cherki n'a pas franchement eu l'occasion de briller sous l'ère Peter Bosz, comme depuis l'arrivée de Laurent Blanc sur le banc (1 but). Dans le sillage d'un Olympique Lyonnais en grande difficulté en championnat (9e), le milieu offensif polyvalent de 19 ans dispose néanmoins de davantage de temps de jeu depuis la reprise. Il a d'ailleurs débloqué son compteur sur la pelouse de Brest fin décembre. Avant de relever un challenge plus important, du côté du Paris Saint-Germain ? Le PSG semble en tout cas actif sur ce dossier, et ce depuis plusieurs jours.

Rayan Cherki sous les couleurs de l'Olympique Lyonnais (Icon Sport)
Rayan Cherki sous les couleurs de l'Olympique Lyonnais (Icon Sport)

Lyon résiste, pour le moment

En quête de renforts en cette fin de mercato hivernal, histoire de tenter de relever la pente, l'Olympique Lyonnais pourrait aussi se faire déplumer sous peu. Ainsi, le jeune Malo Gusto est plus que jamais dans le viseur de Chelsea. En parallèle, à en croire nos confrères de L'Equipe, le Paris Saint-Germain aurait déjà transmis deux offres aux Gones pour Rayan Cherki, pour l'heure restées sans suite. Le natif de Lyon, sous contrat jusqu'en 2024, est actuellement estimé à 18 millions d'euros par les sites spécialisés.

"S'il y a bien une chose sur laquelle nous sommes tous d’accord : supporters, club, staff, joueurs, c’est qu’un talent comme Rayan va rester à l’OL."

Jean-Michel Aulas, le président de l'Olympique Lyonnais, au sujet de l'intérêt du PSG pour Rayan Cherki.

Le club de Jean-Michel Aulas est face à un dilemme. D'un côté, il s'agit de ne pas trop s'affaiblir alors que chaque force vive est la bienvenue en l'état actuel des choses. De l'autre, réaliser deux grosses rentrées d'argent dans une saison où plus grand-chose ne semble à jouer pourrait faire du bien aux finances lyonnaises. On parle, concernant Cherki, d'un dossier à plus de 20 millions d'euros. Mais nos confrères expliquent que les dirigeants parisiens ne sont pas forcément pressés et qu'ils pourraient revenir à la charge l'été prochain. Avec un chèque moins important à signer. À suivre de près.