Rafael Leão impressionne
Son nom est connu du public français, et pour cause. Rafael Leão a fait une saison au LOSC entre 2018 et 2019, après des débuts au Sporting. Arrivé très jeune en France après la rupture de son contrat avec le club lisboète, le Portugais aura joué 26 rencontres toutes compétitions confondues, pour 8 buts et 2 passes décisives. Et c'est alors que l'AC Milan a fait le pari de recruter l'international portugais, contre la somme de 15 millions d'euros.
En Italie, Rafael Leão s'est transformé. Physiquement, d'abord, lui qui s'est considérablement épaissi depuis son arrivée en Serie A. Mais dans le jeu, surtout. Le Portugais a peu à peu gagné sa place dans le onze de Stefano Pioli, pour faire partie intégrante de l'équipe championne d'Italie la saison dernière. En 42 rencontres, Leão a signé 14 buts et 12 passes décisives. Et cela n'est pas passé inaperçu auprès des grands clubs européens.
Le Portugais affole la Premier League
Le PSG et le Real Madrid se sont d'ailleurs rapidement positionnés, mais n'ont pu payer les 120 millions d'euros de la clause libératoire de l'international portugais. Sauf que le dossier Rafael Leão ne se cantonne pas au sportif. Pour avoir rompu son contrat avec le Sporting après l'agression de plusieurs joueurs au centre de formation, le joueur de l'AC Milan doit verser la somme de 20 millions d'euros, et refuse de le faire. Le Portugais compte sur son club pour en payer la moitié, mais ce n'est pas aussi simple que cela.
Et pour que les choses soient simplifiées, un changement d'air pourrait être envisagé pour l'international portugais. L'Angleterre lorgne sur lui, et les clubs de Premier League auraient moins de mal à payer la somme demandée par le joueur. Selon la Gazzetta dello Sport, Manchester City et Chelsea sont les deux écuries les plus intéressées par le profil de Leão. Sous contrat jusqu'en 2024 avec les Rossoneri, l'ancien Lillois ne semble pour le moment pas enclin à accepter l'offre de prolongation du club lombard. Bonne nouvelle pour les Blues et les Citizens.