L'aventure de Gerson à l'OM laissera un goût doux-amer chez beaucoup de supporters. Très bon la saison dernière sous les ordres de Jorge Sampaoli, le milieu de terrain brésilien n'a quasiment pas été utilisé cette saison depuis l'arrivée d'Igor Tudor. La faute à une altercation entre les deux hommes lors de la pré-saison, qui aura totalement détruit leur relation avait même qu'elle n'ait le temps de se construire. Désormais parti de l'OM, Gerson s'est complètement lâché à propos du club. 

Gerson sous les couleurs de l'Olympique de Marseille (Icon Sport)
Gerson sous les couleurs de l'Olympique de Marseille (Icon Sport)

"Je ne me suis pas bien entendu avec le nouvel entraîneur" 

Ainsi, lors de sa conférence de presse de présentation à Flamengo, Gerson est revenu sur les relations compliquées qu'il entretenait avec Igor Tudor. "Ils ont parlé de frustration. Je ne pense pas avoir été frustré. Nous avons fait de grandes choses à Marseille. (…) Malheureusement, je ne me suis pas bien entendu avec le nouvel entraîneur. Je n'avais pas une bonne relation avec lui" a-t-il avoué. 

L'international brésilien a ensuite évoqué son retour au Brésil : "C'est une énorme satisfaction d'être de retour à la maison. J'ai l'impression de ne jamais être parti. Je me suis toujours senti chez moi ici, et c'est toujours bon de travailler là où on se sent bien". 

Gerson aurait pu rester en Europe 

Outre Flamengo, d'autres clubs européens auraient été intéressés à l'idée de signer Gerson cet hiver. Cependant, l'international brésilien a préféré privilégier un retour au pays, dans son ancien club. "J'avais l'opportunité de rester en Europe, mais aucun projet ne ressemble à celui de Flamengo" a-t-il indiqué. 

Gerson avoue cependant avoir eu quelques bons moments du côté de Marseille, notamment la saison dernière, sous les ordres de Jorge Sampaoli. "J'ai fait la meilleure saison de ma carrière en termes de statistiques et nous nous sommes qualifiés en Ligue des champions. J'ai bien travaillé (…). Je sais ce que j'ai fait là-bas. Les chiffres ne mentent pas".