Sa prise de parole sur le sujet était attendue, mais elle s'est justement fait attendre. Ce lundi 30 août, plus d'une semaine après les incidents de la rencontre Nice-OM en Ligue 1, le président de la Fédération Française de Football (FFF) Noël Le Graët a livré son ressenti sur les événements, lors d'une interview à Ouest-France.
"J’étais vexé, choqué. Quand je me dis qu’on se bat pour qu’il y ait des spectateurs dans les stades… Aujourd’hui, dans ma position, je ne peux que regretter, mais je ne peux rien dire. Je dois laisser les commissions travailler."
Noël Le Graët à Ouest-France
- A lire aussi : Nice-OM : les premières sanctions de la commission de discipline de la LFP sont tombées
Le Graët dubitatif concernant la reprise du match Nice-OM
Si le président de la "ne peut rien dire" , il n'a tout de même pas manqué de partager son incompréhension au sujet de la reprise du match, après plus d'une heure d'interruption et contre la volonté des Marseillais.
"D’abord, l’arbitre ne voulait pas reprendre. Ensuite, après une heure de repos forcé, il n’y avait plus d’intérêt."
Noël Le Graët à Ouest-France
Le Graët veut "empêcher les irresponsables de venir" au stade
Que peut-alors faire la FFF pour que ce genre de débordements ne se reproduisent pas ? Pour Le Graët, il faut identifier et sanctionner plus sévèrement les supporters "irresponsables."
"(Il faut) empêcher les irresponsables de venir au match. Il y a des caméras partout et ils doivent être sévèrement sanctionnés, être interdits de stade. La protection des joueurs doit être prioritaire."
Noël Le Graët à Ouest-France
- A lire aussi : Nice-OM : la tribune populaire Sud de l’Allianz Riviera fermée au moins quatre matchs
Et si le patron du football français ne s'est pas opposé à la volonté de Vincent Labrune, le président de la Ligue de Football Professionnel (LFP), de donner davantage de prérogatives aux autorités pour rendre les matchs plus sûrs, il s'est en revanche montré sceptique sur le rôle des préfets dans l'application des sanctions.
(De l'aide de la part des autorités ?) "Pourquoi pas. Mais je ne suis pas certain qu’un préfet doive décider du nombre de matches de suspensions. C’est le seul commentaire que je ferai."
Noël Le Graët à Ouest-France
Après les paroles, place aux actes.