Ancelotti sous le feu des critiques

Carlo Ancelotti vit des jours pénibles au Real Madrid. Confortablement en tête de la Liga et pas (encore ?) menacé de licenciement, l’entraîneur italien est toutefois pointé du doigt en Espagne depuis la défaite madrilène à Paris en huitième de finale de la Ligue des champions mardi dernier (1-0). Méconnaissable, son Real Madrid a subi, 90 minutes durant, le pressing parisien et fini par craquer sur un but de Kylian Mbappé. Alors que les Merengues - éliminés de la Coupe du Roi - se retrouvent en mauvaise posture avant le retour, Ancelotti a assumé ses responsabilités.

Ancelotti a reconnu s'être trompé au Parc des Princes (iconsport)
Ancelotti a reconnu s'être trompé au Parc des Princes (iconsport)

"L'approche était mauvaise" au Parc des Princes

« Nous sommes conscients du mauvais match que nous avons fait contre le PSG. La défaite nous fait mal », a réagi l’ex-entraîneur parisien en conférence de presse cette semaine. Selon lui, ses choix n’ont pas été payants au Parc des Princes. « Je suis le premier critiqué et j’assume mes responsabilités."

Ancelotti a reconnu s'être trompé au Parc des Princes (iconsport)
Le Real Madrid de Carlo Ancelotti n'a pas su exister au Parc des Princes ce mardi (iconsport)

"Nous devons comprendre et apprendre, car l’approche était mauvaise, ça n’a pas marché et j’en suis responsable. Jusqu’en décembre, l’équipe était capable de faire une bonne transition, de passer vite, et maintenant on a du mal », a-t-il souligné dans des propos relayés par Marca. « J’ai parlé au président (Florentino Pérez) et à tous les membres du club qui sont tous touchés, comme nous. Les critiques sont justifiées car nous n’avons pas fait ce qu’il fallait à Paris ».

Ancelotti confiant avant le match retour

Alors que le Real Madrid disputera trois matchs de championnat avant le match retour face au PSG, Ancelotti croit toujours à la qualification et pense que son équipe affichera un visage différent au stade Santiago-Bernabéu.

« Nous pouvons changer le résultat en nous battant et en souffrant. 1-0 ce n’est pas si mal », a-t-il poursuivi avant d’expliquer que le jeu de son équipe devra « être plus vertical ».

Rendez-vous le 9 mars pour voir si les Merengues ont tiré les leçons de la bataille du Parc des Princes.