Pendant longtemps, les supporters de l’équipe de France ont rêvé de voir Zinedine Zidane succéder à Didier Deschamps à la tête des Bleus après la Coupe du Monde. Mais, les résultats obtenus par l’ancien milieu de terrain au Qatar ont convaincu Noël Le Graët de lui offrir une prolongation de contrat jusqu’en 2026. A suivi une polémique qui a coûté sa place au dirigeant français mais, toujours est-il que la situation de Zizou n’a pas changé. Le Ballon d’or 1998 est libre de tout contrat et devra patienter pour prendre les rênes de la sélection nationale.

Zinedine Zidane, double buteur en finale de Coupe du Monde 2018 contre... le Brésil. (IconSport)
Zinedine Zidane, double buteur en finale de Coupe du Monde 2018 contre... le Brésil. (IconSport)

Le Brésil rêve de Zidane

Entraîneur de renom, notamment après ses conquêtes au Real Madrid, Zinedine Zidane a tapé dans l’œil du Brésil. Le pays aux cinq sacres mondiaux s’est séparé de Tite en décembre, et cherche toujours son remplaçant. Plusieurs techniciens ont été approchés, dont Carlo Ancelotti, mais le poste continu vacant. Le Français faisait partie des cibles, mais n’a pas répondu favorablement, au grand dam de… Michel Platini. L’ex-numéro 10 de la Juventus s’est exprimé, ce lundi, sur RMC Sport, à ce sujet.

“Si j’aurais aimé voir Zidane sélectionneur du Brésil ? Ah oui, ça, j’aurais bien aimé. Parce qu’un entraîneur français qui entraîne le pays du football, ça aurait été merveilleux“, a déclaré le triple Ballon d’or dans Rothen s’enflamme. L’ancien président de la FIFA et de l’UEFA se serait même déplacé pour le voir de ses yeux : “j’aurais fait un voyage au Brésil pour aller le voir entraîner, au Maracana et tout. Ça m’aurait fait plaisir“.

Et la France dans tout ça ?

Pour ce qui est de l’équipe de France, Michel Platini a été moins loquace. L’homme de 67 ans a botté en touche. “Je ne sais pas si Zinedine (Zidane) le souhaite. Entre nous, je pense qu’il lui reste ça à faire, mais bon. Pourquoi pas", a expliqué le Franco-Italien, bien plus bavard concernant Didier Deschamps, qu’il a entraîné lors de sa pige à la tête de l’EDF (1988-1992). "C’est complétement légitime qu’il resigne. C’est une équipe qui fonctionne bien, dans laquelle les joueurs se plaisent bien. Ça gagne. Ça va en finale. Il n’y a aucune raison de changer Didier (Deschamps). Sauf s’il veut partir. Didier avait toute la légitimité de continuer", a défendu “Platoche“.