Roberto Martínez annonce rester sélectionneur de la Belgique
Depuis l’élimination de la Belgique en quart de finale de l’Euro contre l’Italie, Roberto Martínez ne s’était pas encore exprimé sur son avenir. Après avoir écarté les questions relatives à son futur lors de la conférence de presse d’après-match, le technicien espagnol avait annulé celle prévue le lendemain à Tubize. Mais l’ancien coach d’Everton s'est finalement présenté devant la presse, jeudi 8 juillet. Et, comme pressenti par La Dernière Heure en début de semaine, le demi-finaliste de la Coupe du monde 2018 a annoncé qu’il restait à la tête des Diables Rouges : "personnellement, je suis concentré à 100% sur les prochains matchs" , a martelé l'Espagnol.
Prochains objectifs : la Coupe du monde 2022 et le Final Four de la Ligue des nations
L’élimination digérée, Roberto Martinez, nommé en 2016, s’est immédiatement projeté sur les prochains objectifs de la première nation au classement FIFA : les qualifications pour la Coupe du monde 2022 et le "Final Four" de la Ligue des nations en fin d’année.
"Nous avons trois rencontres de qualification pour la Coupe du monde en septembre. Elles seront importantes car nous n’avons que huit matches au total. Donc ces trois-là pourraient marquer un tournant. Ensuite, il y aura le Final Four de la Ligue des nations que nous ne négligerons pas. Nous avons battu l’Angleterre et le Danemark, deux demi-finalistes de l’Euro, en phase de groupes. Donc ce Final Four nous tient à cœur."
Roberto Martinez en conférence de presse
Pour Roberto Martínez, l'Euro "n'est pas un échec"
S’il devrait donc rester en poste au minimum jusqu'à la Coupe du monde 2022, comme son homologue Didier Deschamps, Roberto Martinez a profité du point presse pour faire un nouveau bilan de l’Euro. Et, s’il n’est pas parvenu à faire mieux qu’en 2016, l’Espagnol a refusé de parler d’échec, pointant du doigt notamment l’organisation de cet Euro disputé à travers l’Europe :
"L'échec aurait été de ne pas essayer de gagner. Avec le recul, l’engagement de chaque joueur a été exceptionnel, et je dirais même exemplaire. Contre l’Italie, on n’était pas nous-mêmes. On doit reconnaître leur valeur, mais il y a aussi des circonstances atténuantes. On a eu dix vols (d'avion) en cinq matchs, quand l’Italie a joué trois matchs à Rome. Je pense que ce format de compétition a placé beaucoup de stress sur certaines équipes et nous sommes l’une d’elles. Ce groupe de joueurs de qualité a mis en place des standards incroyablement élevés depuis plusieurs années. C'est normal que les gens s'attendent à nous voir en finale, mais ce n'est pas nécessairement un échec de ne pas avoir atteint les demi-finales."
Roberto Martinez en conférence de presse
S’il n’a pas écarté qu’il pourrait poursuivre au-delà de 2022 - "le moment où je sentirai que je ne peux plus rien apporter au football belge, alors je serai le premier à m'en aller" - Roberto Martinez est désormais tourné vers le mois de septembre. Pour lui, le prochain match permettra "de tourner définitivement la page" de l’Euro. Les Diables Rouges se rendront en Estonie le 2 septembre prochain.