On le sait, d'autant plus au sein du football moderne, savoir monnayer ses meilleurs joueurs et autres pépites au prix fort est gage de stabilité économique. Plusieurs écuries rôdent cette stratégie avec grande réussite au sein de la planète football. En France, il y a l'AS Monaco et plus récemment le LOSC ou Rennes. Mais c'est au Portugal que le champion toutes catégories officie de la manière la plus efficace. Là, on parle bien évidemment du SL Benfica.
Les ventes benfiquistes dépassent le milliard !
C'est simple et limpide, depuis plus de dix ans, le SL Benfica dispatche ses joueurs au quatre coins de l'Europe. À l'échelle nationale, les Lisboètes permettent également d'alimenter nombre de clubs de l'élite. Reste que sur les derniers mercati, le bilan comptable est tout bonnement ahurissant. Depuis 2007, les ventes cumulées ont dépassé le milliard de recette. Des chiffres qui ont bien évidemment pris un envol considérable avec des départs très récents tels que ceux de Joao Felix ou Enzo Fernandez.
Le premier cité a rallié l'Atlético Madrid à l'été 2019, lui qui avait été formé dans le giron benfiquiste, pour une somme de 127 millions d'euros. Le champion du monde argentin, recruté six mois avant son départ pour un peu moins de 19 millions d'euros, a, de son côté, rallié les rangs de Chelsea en janvier dernier. Montant du transfert ? 121 millions d'euros. Deux ventes qui se situent aujourd'hui dans le top dix des cessions les plus onéreuses de l'histoire du mercato.
Gonçalo Ramos, l'exemple parfait de la stratégie de Benfica
La tactique du SL Benfica est somme toute assez simple sur le papier. Un gros travail de scouting, notamment en Amérique du Sud, un centre de formation profitant du vivier XXL se trouvant au Portugal et des sommes investies plutôt importantes sur de jeunes éléments prometteurs. Darwin Nunez avait, par exemple été recruté 24 millions d'euros à l'époque en provenance d'Almeria. L'artilleur uruguayen a ensuite été vendu à Liverpool pour 80 millions d'euros. Soit un bénéfice de 56 millions d'euros. Une tactique qui se répète à foison lorsqu'on observe tous les départs actés lors des dernières saisons.
Le dernier gros coup en date se nomme ainsi Gonçalo Ramos. Formé au club, l'attaquant de 22 ans sort d'un exercice 2022-2023 de haute facture (27 buts et 8 offrandes en 47 apparitions). Désireux de compter un nouvel avant-centre dans ses rangs, le PSG n'a donc nullement hésité à boucler un prêt avec une option d'achat estimée à 80 millions d'euros, bonus compris. Nouvel exemple de ce qu'on exposait plus haut. Ruben Dias, issu de la formation du SL Benfica, avait, lui, été cédé à Manchester City lors de l'été 2020 pour 71 millions d'euros. D'autres joueurs présents actuellement en terre lisboète possèdent, peu ou prou, le même pédigrée. Là, on pense notamment à Antonio Silva, le roc défensif de 19 ans. Qu'on se le dise, le boss du marché se nomme bel et bien Benfica. Et cela ne risque pas de changer de sitôt.
