Le New York Times dévoile le contrat de la Super League
Il y a quelques semaines, les clubs fondateurs du projet ont annoncé le lancement de la Super League. Une nouvelle compétition qui n’a pas fait long feu. Après seulement quelques jours, la pression mise par les fans, les chaînes qui diffusent les matchs, joueurs et autres acteurs du ballon rond a forcé les 12 clubs fondateurs à revoir leur position. La majorité d’entre eux a vite renoncé à la Super League et le projet a été enterré.
Parmi les critiques les plus vocales du projet, l’UEFA a menacé les clubs fondateurs de nombreuses sanctions. Et en public, la FIFA a soutenu l’organisation européenne dans ses critiques de la compétition, appelant à son abandon. Mais en coulisses, la position de l’instance dirigée par Gianni Infantino était vraisemblablement bien différente. Le très sérieux New York Times a mis la main sur les nombreux documents légaux qui constituaient le contrat initial de la Super League. Et le quotidien américain révèle que ces documents mettent en doute la parole d’Infantino, publiquement opposé au projet.
L’accord de la FIFA considéré comme « essentiel » par les clubs fondateurs
Ainsi, les fondateurs de la Super League auraient toujours souhaité avoir l’accord de la FIFA pour lancer la compétition, afin d’éviter d’éventuels problèmes juridiques. Les documents du contrat parlent d’un organisme sous le nom de « WO1 ». Or, selon le journal américain, cet organisme est « facilement identifiable » comme étant la FIFA. Celle-ci n’aurait tout de même jamais donné son accord définitif pour la création de la Super League.
Mais des discussions ont régulièrement eu lieu entre les représentants des deux parties. Infantino n’aurait ainsi pas toujours complètement condamné le projet. L’accord de la FIFA était même considéré par les 12 clubs comme « une condition essentielle pour le lancement de la Super League. » Les fondateurs de la Super League ainsi que la banque JP Morgan auraient poussé pour que la compétition se matérialise car ils étaient persuadés de pouvoir convaincre l’instance mondiale d’encourager sa création. On est donc bien loin des propos catégoriques d’Infantino en public.