Cette remontada va laisser des traces, à plus d'un titre. Après sa victoire au match aller, au Parc des Princes (1-0), le Paris Saint-Germain s'est fait sortir de la Ligue des Champions, dès les huitièmes de finale, hier mercredi soir au stade Santiago Bernabéu (3-1). La faute à un triplé du Français Karim Benzema. Sur son premier but, l'ancien Lyonnais a largement été aidé par une mauvaise appréciation du gardien italien Gianluigi Donnarumma. À l'issue de la partie, son coéquipier Neymar le lui aurait reproché…

Un but qui change tout

Que ce soit du côté de l'entraîneur, Mauricio Pochettino, ou du directeur sportif du Paris Saint-Germain, Leonardo, on ne décolérait pas hier soir en zone mixte. Pour le clan parisien, c'est clair, il y avait bien faute sur Gianluigi Donnarumma sur l'action amenant l'égalisation de Karim Benzema à la 61e minute de jeu. Un but lourd de conséquences puisqu'il a totalement remis le Real Madrid sur de bons rails et permis à l'international français de s'offrir un triplé. Au coup de sifflet final, cette boulette du champion d'Europe italien était dans toutes les têtes.

Leonardo (à gauche), Donnarumma (au centre) et Neymar (à droite) semblent tous les trois avoir passé un moment compliqué mercredi soir au Bernabeu/Icon Sport
Leonardo (à gauche), Donnarumma (au centre) et Neymar (à droite) semblent tous les trois avoir passé un moment compliqué mercredi soir au Bernabeu/Icon Sport

Y compris dans celle du Brésilien Neymar. Selon la presse espagnole et Marca, une bagarre aurait éclaté dans le vestiaire du PSG. Ainsi, l'ancien joueur du FC Barcelone aurait vivement reproché à Donnarumma cette erreur qui a coûté très cher. L'ancien portier de l'AC Milan aurait répliqué. Il évoquait notamment une perte de balle de Neymar sur le deuxième but madrilène. Les deux coéquipiers ont même dû être séparés, rapporte la presse ibérique.

Un conflit Donnarumma - Neymar révélateur de l'ambiance du vestiaire parisien ?

Déjà, peu après le coup de sifflet final, les dirigeants parisiens avaient fait tristement fait parler. Puisque selon Movistar, le diffuseur de la Ligue des Champions en Espagne, le président Nasser al-Khelaïfi et le directeur sportif Leonardo serait descendu dans le vestiaire des arbitres et auraient dû être calmés par la police espagnole pour éviter tout débordement. Là encore, l'égalisation merengue ne passe pas dans le clan du club de la capitale.

En parallèle, cette vive altercation entre Donnarumma et Neymar symbolise aussi la fragilité du vestiaire parisien, déjà échaudé par l'élimination de la Coupe de France par Nice il y a peu. Aussi, les choix du coach Mauricio Pochettino n'auront pas aidé à ramener le calme. La titularisation de Gianluigi Donnarumma à la place de l'expérimenté et ancien Madrilène Keylor Navas dans les buts. L'entrée plus que décevante d'Angel Di Maria. Le souhait de voir Lionel Messi et Neymar, peu en vue, rester sur le terrain. Toutes ses prises de position fortes auront contribué à l'échec du PSG. Un PSG dont l'avenir semble très obscur à court terme.