Rappelez-vous... un soir de juin 2006, lorsque Franck Ribéry récupère un ballon envoyé en profondeur par Patrick Vieira... "Vas-y mon petit !" disait alors feu Thierry Gilardi. Ce soir-là, la France éteignait l'Espagne 3 à 1 et se qualifiait pour les quarts de finale de la Coupe du monde en Allemagne. Pour le natif de Boulogne-sur-Mer, qui vient de mettre un terme à sa carrière de footballeur professionnel, ces souvenirs sont impérissables. C'est en tout cas ce qu'il affirme à la Gazzetta dello Sport dans un entretien délivré juste après l'annonce sur la fin de sa carrière.

"J'ai eu la chance de participer à la Coupe du monde 2006 avec lui. C'était ma première fois dans l'équipe nationale et, même si nous avons perdu la finale contre vous (ndlr : l'Italie), cela reste une expérience inoubliable." Mais outre ces sympathiques mots pour celui qu'il considère comme étant le joueur le plus fort avec qui, Franck Ribéry est également revenu sur ses années à Marseille.

Franck Ribéry rend hommage à l'OM

Alors qu'il avait déjà connu une première saison en Ligue 1 avec le FC Metz en 2004/2005, c'est avec l'Olympique de Marseille que Franck Ribéry a acquis ses lettres de noblesse. Auteur de 89 matchs entre 2005 et 2007, celui qui arrivait de Galatasaray ne s'attendait probablement pas à marquer autant son empreinte en si peu de temps. C'est en tout cas ce qu'il explique, toujours lors de la même entrevue avec le quotidien sportif italien.

Franck Ribéry sous les couleurs de l'OM (Icon Sport)
Franck Ribéry sous les couleurs de l'OM (Icon Sport)

"Marseille est le premier endroit où j'ai laissé mon empreinte. Les gens ont la mentalité typique d'une ville du sud. Ils vivent le football avec une passion incroyable. Ce n'était pas facile parce que j'avais beaucoup de pression sur moi, mais là, ma carrière a fait un bond en avant.". Voilà des propos qui devraient ravir les supporters phocéens. Ces derniers ne l'auront sûrement pas oublié. La suite, tout le monde la connaît. Douze saisons passées au Bayern Munich. 422 matchs, 22 trophées, 137 buts et 161 passes décisives. Une empreinte ancrée à jamais dans l'histoire du club munichois. Et surtout, un surnom de Kaizer. Rien que ça.