Le début de saison de l'Olympique Lyonnais est décidément bien délicat. Dans les tréfonds du classement du championnat de France de Ligue 1, le club rhodanien a souhaité se lancer dans un nouvel élan en mettant fin à sa collaboration avec Laurent Blanc. Pour le remplacer, la direction de l'OL a fait le choix de donner les clés à un entraîneur moins expérimenté que l'ancien du Paris Saint-Germain. Cette personne, c'est bien Fabio Grosso. Intronisé officiellement lors d'une conférence de presse de présentation ce lundi 18 septembre au matin, l'entraineur italien a révélé avoir des objectifs à long terme avec le club lyonnais. Pour John Textor, le président du club, il ne pouvait être nul autre que lui.
John Textor en pince pour Fabio Grosso
Après la présentation de Fabio Grosso, John Textor a expliqué quelles furent les raisons qui l'ont motivé à choisir l'ancien de Frosinone. "Pour Grosso, je le connais comme joueur depuis des années. C’était un candidat dès le départ. En ce qui concerne le processus, sur la couverture médiatique de nos premiers choix, il y avait des choses qui n’étaient pas vraiment exactes. Dès le départ, je savais que je voulais parler à plusieurs candidats et savoir qui allait matcher avec notre projet. Je parlais de la vie, des ambitions. D’autres rendez-vous étaient plus techniques. Mais il ne faut pas croire que l’ordre des rendez-vous disait quelque chose. On aime à penser qu’un coach va peut-être rester cinq à sept ans."
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"Ça a rarement lieu, mais c’était important de voir plusieurs coaches potentiels avant de prendre une décision. Mais quand j’ai vu Grosso, c’était évident, la décision était facile. Je me suis senti en confiance, j’ai vu qu’il allait pouvoir résister à la pression, qu’il n’y aura aucun moment difficile pour lui. L’année dernière, j’ai vu sa façon de s’adapter au style des joueurs en deuxième division italienne. C’est un entraîneur moderne. Beaucoup de contre-attaque, un football excitant, très solide en défense et en même temps beaucoup d’occasions en attaque. Je me sens béni de l’avoir trouvé." Rien que ça.
