C'est un Francesco Farioli extrêmement humble qui s'est présenté face aux journalistes à l'issue de la victoire face à l'AS Monaco. Sur la pelouse du leader, le troisième du championnat au coup d'envoi voulait frapper un grand coup. Toutefois, la tournure du match aurait pu être tout autre sans un immense Marcin Bulka. Auteur de deux parades sur pénalty face à Folarin Balogun en première et en deuxième mi-temps, il a permis aux siens de rester la tête hors de l'eau. Au terme d'un match équilibré, la lumière est venue de Jérémie Boga. Auteur d'un rush depuis le milieu de terrain, l'international ivoirien trompe toute la défense et inscrit un but magnifique (90+1'). Avec cette victoire, l'OGC Nice prend provisoirement le fauteuil de leader en attendant la suite de la 6ᵉ journée de championnat. Pour Francesco Farioli, il faut toutefois "garder la tête sur les épaules".

Farioli : "Regarder le classement est dangereux et risqué"

Et si la clé pour l'OGC Nice avait été de ramener un entraineur moins réputé et disposant d'une vision tactique bien à lui ? Pour le moment, la mayonnaise prend et les supporters s'en réjouissent. Toutefois, la première place actuelle au classement de Ligue 1 ne doit être qu'un trompe-l'œil pour Farioli. En conférence de presse d'après-match, il affirme qu'il serait "dangereux et risquer" de s'extasier devant le classement. "Cette victoire dans le derby, c'est du bonheur. Mais regarder le classement est dangereux et risqué. Il faut aller match après match, profiter des bons moments et garder la tête sur les épaules", a-t-il d'abord lancé dans des propos rapportés par L'Equipe.

foot11.com
Francesco Farioli, l'entraineur de l'OGC Nice (Icon Sport)

A Farioli de remettre la tête sur les épaules à tout le monde. "La chance a tourné en notre faveur après les premières journées plus compliquées. Ces penalties, je les ai vécus avec espoir et confiance en Marcin, dont l'histoire est magnifique. Il s'agit désormais de garder les pieds sur terre et continuer à travailler. On n'a pas le costume de favori. Si on pense ça, on va dans le mur." Il conclut ensuite. "Depuis 85 jours, on est passé par des moments contrastés, certains très positifs, d'autres plus compliqués. On ne doit pas regarder le classement et se mettre à rêver. Il faut continuer à travailler comme on a fait. Il ne faut pas oublier comment les victoires arrivent : avec le travail, les sacrifices, beaucoup d'attention. Les supporters ? Ils ont donné beaucoup et nous ont beaucoup aidés."