Le passage de Marcelino à l'Olympique de Marseille ne restera pas dans les mémoires. Ou du moins pas pour les bonnes raisons. Démissionnaire de son poste d'entraîneur moins de trois mois après en avoir hérité, l'Espagnol a dirigé un total de sept rencontres sur le banc du club phocéen. Mis en échec dans son entreprise de qualifier son équipe en Ligue des Champions, il a cependant réalisé un début de saison satisfaisant au cours duquel l'OM n'avait pas connu la moindre défaite (deux victoires, trois nuls).

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Marcelino, le désormais ancien entraîneur de l'OM. (IconSport)

Et bien que critiqué pour le jeu pratiqué par ses hommes, le coach de 58 ans semblait avoir le soutien de Pablo Longoria, son président et ami. Mais la réunion du lundi 18 septembre dernier entre les responsables des groupes de supporters et le directoire de l’OM aura été le point de bascule. Mis sous pression et menacé verbalement, le natif de Careñes avait préféré poser sa démission plutôt que de reste dans un contexte qu'il jugeait vraisemblablement anxiogène. Difficile de lui en vouloir.

Marcelino garde la côte

Mais le temps a passé depuis ces évènements et Marcelino est désormais libre de s'engager où il le souhaite. Cependant, l'ancien joueur du Sporting Gijón ne souhaite pas se précipiter. Ce ne sont pourtant pas les offres qui manquent, comme il l'a lui-même expliqué à l'émission El Partidazo de COPE.

"Il y a eu une conversation avec Séville, qui est un grand club, mais les conditions nécessaires à ce nouveau projet n’étaient pas réunies, a-t-il indiqué. C’était pour une saison et l’autre fois, quand j’étais là-bas, j’ai vu que les projets durables sont ceux qui ont une réalité. J’ai l’impression d’entraîner à l’étranger parce que les années passent ; j’avais un projet sérieux (celui de l’OM, ndlr), mais je ne connaissais pas la situation du club. La semaine dernière, j’ai reçu une offre d’Arabie saoudite, mais ce n’est pas dans nos cordes. L’offre était un peu… Un représentant vous fait une offre, mais nous ne la prenons pas en considération."