Un vrai phénomène

À seulement 19 ans, Jude Bellingham n'en finit plus d'impressionner. C'est clair et limpide, l'international anglais régale dans l'entrejeu du Borussia Dortmund. À tel point que le joueur formé à Birmingham se place d'ores et déjà comme le maître à jouer des Borussens. Une réalité qui pourrait toutefois se montrer bien différente la saison prochaine puisqu'il est courtisé de toutes parts.

Jürgen Klopp, Mohamed Salah et Virgil van Dijk (Icon Sport)
Jürgen Klopp, Mohamed Salah et Virgil van Dijk (Icon Sport)

Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les prétendants qui se massent au portillon possèdent un certain pédigrée. On parle notamment du Real Madrid, perçu comme le grand favori, Manchester City, le PSG ou encore Liverpool. Et l'une de ces équipes a jeté l'éponge très récemment par la voix de son coach. Ce club, c'est Liverpool.

Les mots très forts de Jürgen Klopp sur le cas Bellingham

Car oui, pour décrocher la signature de Jude Bellingham, il faudra mettre le paquet, le club de la Ruhr attendant pas moins de 150 millions d'euros pour lâcher son joyau. Un dossier qui, selon Jürgen Klopp, est absolument hors de portée des finances des Reds. "Honnêtement, il n’y a rien à dire. Si je ne parle pas des joueurs que nous signons ou ne signons pas, pourquoi parlerais-je aujourd’hui de ce genre de chose", s'est interrogé le technicien allemand, dans des dires relayés par nos confrères de RMC, qui faisait face à la presse ce jour. "Ma réponse ne concerne pas que Bellingham. Je ne comprends pas pourquoi nous parlons constamment de choses que nous ne pouvons théoriquement pas avoir, comme acheter six joueurs cet été pour 100 millions de livres sterling."

Et Jürgen Klopp de préciser sa pensée dans la foulée, de quoi jeter un gros froid pour ses supporters qui rêvaient d'une arrivée de Jude Bellingham sur les bords de la Mersey : "Vous devez avoir conscience de ce que vous pouvez faire et travailler pour cela. Nous ne sommes pas des enfants. Demandez à un enfant ce qu’il veut pour Noël. S’il répond qu’il veut une Ferrari, vous n’allez pas lui dire que c’est une bonne idée, parce que c’est trop cher et que vous ne pouvez pas la conduire. (…) Nous faisons tout pour obtenir ce que nous voulons. Mais vous devez accepter que certaines choses ne sont pas possibles pour nous", a conclu Jürgen Klopp avec un brin de pessimisme.