CVC devient actionnaire minoritaire de la LFP

13%. C’est la proportion des parts de la Ligue de Football Professionnel qui appartient désormais à CVC Capital Partners. En effet, la LFP vient tout juste d’officialiser l’accord entre les deux parties. Actionnaire majoritaire, CVC a acheté ses parts pour 1,5 milliards d’euros. 

« À la suite du processus concurrentiel de recherche d'investisseurs mené par la LFP depuis l'automne 2021 et à son entrée en négociations exclusives avec CVC le 18 mars 2022, l'Assemblée Générale de la LFP réunie ce jour a approuvé à l'unanimité la création de la filiale commerciale et l'engagement ferme d'investissement par CVC d'un montant total de 1,5 milliard d'euros au capital de celle-ci, destiné à soutenir le développement de l'ensemble de l'écosystème du football français. »

Communiqué de la LFP.

Une bonne nouvelle pour le football français ? Les parts ne sont pas égales, le PSG aura par exemple presque 20% de la recette à lui seul. Au moins, une grosse somme d’argent arrivera dans les caisses des clubs.

Vincent Labrune salue l’aide du gouvernement

Pour une institution aussi importante que la LFP, l’ouverture d’une société commerciale ne pouvait pas se faire aussi facilement. Légalement, Vincent Labrune, le patron de la ligue, a même tenu à remercier le gouvernement français et… le président de la République en personne.

Vincent Labrune, président de LFP (IconSPort)
Vincent Labrune, président de LFP (IconSPort)

« Pour finir, je tiens à remercier personnellement et au nom du football professionnel français le Président de la République et son gouvernement pour avoir permis la réalisation de ce projet au niveau législatif. Je n'oublie pas non plus la Fédération Française de Football et son Président, Noël Le Graët, pour son soutien de tous les instants. Je salue enfin et surtout l'ensemble des équipes de la LFP pour leur engagement sans faille depuis 16 mois autour de ce projet, et sans lesquelles il n'aurait pas pu aboutir. »

Cet argent sera indéniablement important pour les clubs les plus en difficultés de Ligue 1. Par exemple, Bordeaux, qui pourrait même descendre en Ligue 2, devrait percevoir une enveloppe d’une trentaine de millions d’euros.