Au lendemain de la victoire contre le Danemark et la qualification de l'équipe de France pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde, Raphaël Varane était en conférence de presse pour faire l'état des lieux de la situation des Bleus.

Varane voudrait enchaîner

L'équipe de France est qualifiée pour les huitièmes de finale, et devrait terminer à la première place de son groupe, après sa victoire contre le Danemark. De quoi rendre heureux Raphaël Varane et les joueurs des Didier Deschamps. "C'est un moment de joie, de communion. On est heureux du match, du résultat et surtout de la qualification. Cela a été un combat que l'on a réussi à gagner. Dans le vestiaire, on a laissé exprimer notre joie" a expliqué le joueur de Manchester United devant la presse.

Titulaire pour la première fois depuis sa blessure le 22 octobre dernier sur la pelouse de Stamford Bridge, Varane espère pouvoir enchaîner, même s'il laisse le soin à Didier Deschamps de trancher en vue du match contre la Tunisie.

Raphaël Varane, sous le maillot de l'équipe de France. (Icon Sport)
Raphaël Varane, sous le maillot de l'équipe de France. (Icon Sport)

"Je n'en ai pas encore parlé avec le coach. On va d'abord penser ce qui est le mieux pour l'équipe avant de penser à ce qui est le mieux pour moi. Le mieux c'est d'avoir du temps, mais on verra avec le coach."

Raphaël Varane, en conférence de presse

Son entente avec Upamecano, et le respect pour Lloris

Varane a confirmé que le match contre la Tunisie sera pris au sérieux, et s'est exprimé sur sa complémentarité naissante avec Dayot Upamecano, auteur d'un grand début de compétition en bleu. "C'était notre premier match ensemble dans une charnière à deux. Dayot est a beaucoup de qualités, il est encore jeune mais il est dans le vrai. Aussi bien dans ses performances que dans sa mentalité. On a des qualités complémentaires, mais après c'est aussi une question de communication sur le terrain. C'est un joueur intelligent. Je me suis senti à l'aise à ses côtés."

Le joueur de Manchester United n'a pas tari d'éloges sur l'un des emblèmes de l'équipe de France, son capitaine Hugo Lloris. "J'ai beaucoup de respect pour Hugo. Pour le joueur et pour l'homme. C'est un joueur très fiable, il transmet son calme, la tranquillité à toute l'équipe. C'est une chance de pouvoir évoluer avec un gardien de ce niveau" a répondu l'ancien joueur du Real Madrid.

Varane n'a pas de préférence pour les huitièmes

Interrogé sur le fonds de dotation mis en place par les joueurs de l'équipe de France pour différentes ONG, le joueur des Bleus a confirmé que les premières actions seront réalisées en début d'année prochaine. "Vous serez tenus au courant" a-t-il confié. En ce qui concerne le prochain adversaire des Bleus en huitièmes de finale de ce Mondial, Varane ne semble pas avoir de préférence.

"L'adversaire en huitièmes, on verra. Pour aller au bout, on devra jouer des grosses équipes. Pas de préférence à ce niveau-là. Le groupe est serein, on s'appuie sur cette mentalité de compétiteurs, de gagneurs, on a cette rage de vaincre. Il y a une bonne osmose entre les jeunes et les plus anciens. Le talent, ça ne suffit pas. Il faut garder cet état d'esprit de conquérants. On a un groupe motivé et serein."

Raphaël Varane, en conférence de presse

"À nous de faire vivre le système"

Particulièrement solide défensivement et capable de faire mal à l'adversaire dans n'importe quelle situation, l'équipe de France semble avoir trouvé l'équilibre nécessaire. Varane a estimé que l'expérience de 2016 et 2018 ainsi que la jeunesse florissante des derniers mois est "un bon mélange". "Je ne nous sens pas plus fragile. On a un équilibre à trouver. C'est à nous de faire vivre le système. On n'a pas été mis plus en difficulté malgré les quatre offensifs" a estimé le Mancunien.

Pour autant, Varane ne veut pas faire de comparaison avec le passé et l'édition de 2018. "Quatre ans dans le foot, c'est une éternité. Il faut s'adapter à notre moment et au moment présent" a expliqué le joueur de l'équipe de France.

Varane espère monter en puissance

Enfin, le numéro 4 des Bleus a évoqué sa blessure du mois d'octobre et qui a failli l'éloigner des terrains pour la Coupe du monde. "Cela a été un moment difficile. Je pensais avoir une blessure plus grave et que je n'allais pas pouvoir jouer le Mondial. Mais je suis très heureux d'être là et je profite de chaque instant. Il faut se relever et repartir de l'avant" a raconté Varane, qui en a dit plus sur ses sensations après ses premières minutes. "Pas d'appréhension particulière, parce que j'étais prêt physiquement et mentalement. C'est jamais évident de reprendre sur un match de Coupe du monde. Après, c'est une reprise, donc je ne suis pas encore à 100% de mon potentiel physique. J'espère monter en puissance dans cette compétition" a-t-il conclu.