Paris FC - OL n'a pas repris
C'est un nouvel épisode dans la déjà trop longue série de violences en tribunes qui s'est joué ce jeudi 16 décembre au stade Charléty. Alors que le Paris FC, pensionnaire de Ligue 2, recevait l'Olympique Lyonnais en 32èmes de finale de la Coupe de France, la rencontre a dû être arrêtée à la mi-temps à la suite de violences dans les tribunes. Selon les premières informations et les témoignages de supporters présents dans l'enceinte parisienne, les supporters de l'OL auraient provoqué des bagarres, en jetant notamment des projectiles à destination des spectateurs présents autour du parcage visiteurs. Par la suite, un important mouvement de foule a contraint certains à se réfugier sur la pelouse tandis que les forces de l'ordre sont intervenues pour tenter de rétablir le calme.
Alors que les joueurs avaient retrouvé le terrain après le repos, l'arbitre du match a décidé de renvoyer tout le monde aux vestiaires. Après cinquante minutes d'interruption et d'attente incertaine, la décision a été prise de ne pas reprendre la rencontre. Les deux équipes se tenaient alors en échec sur le score de 1-1. Moussa Dembélé avait répondu à l'ouverture du score rapide de Gaëtan Laura.
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Aulas et Ferracci se répondent
Ces faits interviennent moins d'un mois après l'interruption d'OL - OM suite au lancer d'une bouteille sur Dimitri Payet. Pour rappel, Lyon a écopé d'un point de pénalité à la suite de cette rencontre. Le club pourrait désormais de nouveau faire face à des risques de sanctions.
Dans la foulée, Jean-Michel Aulas a annoncé que l'OL portait plainte. "On prendra des mesures extrêmement sévères à l'encontre de tous les gens qui vont être identifiés", a expliqué le président lyonnais. "On connaît ceux qui devaient venir sur ce déplacement. D'autres sont sur la région parisienne et nous n'avons pas les identités. On est en train de porter plainte pour montrer que notre volonté est de sanctionner ceux qui le méritent. Mais aussi de trouver la responsabilité de ce qu'il s'est passé." Sur RMC, son homologue parisien, Pierre Ferracci a lui appelé Aulas à "prendre ses responsabilités" et à "faire le ménage". Une sortie en réponse aux propos d'Aulas qui a déclaré que "les responsabilités (sont) partagées" entre les deux clubs. Le président lyonnais a en outre contesté l'hypothèse selon laquelle les supporters de l'OL ont déclenché les premières violences.