Messi et son "Qué miras bobo?"
Cette phrase de Leo Messi a fait le tour de la planète. Alors au micro de la télévision argentine après le quart de finale de Coupe du monde plus que tendu entre l'Albiceleste et les Pays-Bas, la Pulga avait échangé quelques mots avec Wout Weghorst, l'attaquant néerlandais aujourd'hui à Manchester United. Quelques mois après cette séquence désormais culte, de nouvelles images ont été dévoilées, permettant de voir l'envers du décor. Une caméra filme notamment l'attaquant batave, qui fixe Leo Messi et lui lance un regard pour le moins agressif. La Fifa, dans un documentaire nommé "Written in the stars", a montré les coulisses de ce moment à la fois chaud et cocasse.
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Wout Weghorst s'adresse directement à Messi, alors que ce dernier tente de répondre aux questions de TyC Sports, avant que l'Argentin ne s'adresse à lui, pour lui demander de partir. "Qu'est-ce que tu regardes, idiot ? Casse-toi de là", lui disait le septuple Ballon d'Or, en route pour son huitième après son sacre au Qatar en décembre dernier.
Un comportement remis en cause
Ces tensions ne venaient pas de nulle part. Le match entre les Pays-Bas et l'Argentine avait été très électrique, et ce jusqu'à la dernière seconde. Alors qu'ils menaient 2-0, les Argentins avaient vu les Néerlandais recoller dans les derniers instants de la rencontre, grâce notamment à un but de Wout Weghorst à la suite d'un coup franc joué astucieusement. Incapables de se départager avec prolongation, les deux équipes n'ont eu d'autres choix que de passer par la séance de tirs au but. Et à ce petit jeu, comme en ont fait les frais les Français quelques jours plus tard, les Argentins étaient plus forts.
Une image est d'ailleurs devenue virale. Celle des Argentins chambrant allègrement les joueurs néerlandais au sol après le but de Lautaro Martinez, envoyant l'Albiceleste en demi-finale du Mondial. Le comportement des hommes de Lionel Scaloni a également été remis en cause après la finale contre l'équipe de France. Emiliano Martinez ou encore Sergio Agüero s'étaient attirés les foudres des supporters français pour leurs célébrations jugées déplacées.