Des décisions litigieuses ?
Pour la deuxième fois consécutive, la France a atteint la finale de la Coupe du monde. Néanmoins, contrairement à 2018, les Tricolores se sont inclinés suite à la fameuse séance de tirs au but devant l'Argentine (3-3, 4 T.A.B à 2). L'arbitre de cette rencontre au sommet n'était autre que le Polonais Szymon Marciniak.
Arbitre plus qu'expérimenté, lui qui a dirigé un nombre de rencontres de Ligue des Champions plus que conséquent, avait donc la lourde charge d'arbitrer cette finale. Une tâche d'autant plus ardue que les fautes se sont faites nombreuses, notamment du côté argentin. Mais ce qui lui est reproché au premier plan réside dans le pénalty accordé à Angel Di Maria et, surtout, la validation du troisième but de l'Albicéleste.
Szymon Marciniak sort du silence
Une réalisation inscrite par Lionel Messi. Oui mais voilà, avant que la sphère ne franchisse la ligne de but, plusieurs joueurs argentins, présents sur le banc des remplaçants ont giclé sur le rectangle vert. Et selon la règle, cette incursion intempestive sur la surface de jeu aurait pu suffire à annuler ce but. Interrogé en conférence de presse au sein de son pays natal, Szymon Marciniak a pris la parole. L'occasion pour lui de se défendre face à ces critiques qu'il juge injustes.
"Tout d’abord, cette situation (pour qu’elle soit sanctionnable) devrait affecter le jeu. Et quel a été l’impact des gars qui se sont levés et ont sauté sur le terrain ? C’est chercher la petite bête, on sait qu’un homme qui se noie attrape un rasoir. Il y a des journaux sérieux et ceux qui recherchent le buzz. Des amis, des grands arbitres de France, m’ont écrit. La réception était super. De nombreux professionnels et footballeurs nous ont envoyé des félicitations. Kylian Mbappé a dit que nous étions des super arbitres. Nous avons atteint le plafond de verre, mais il reste des choses à faire", s'est défendu Szymon Marciniak. Une prise de parole qui devrait faire réagir...